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Par La plume de N. Ghis. le 20 Juillet 2020 à 10:09
Le comte Rudolph, lui, menait grande vie avec sa deuxième femme, et ne vivait uniquement que pour elle et sa belle-fille Ludivine de seulement deux ans plus âgée que la petite Isabelle.
Depuis cette tragédie survenue dix ans au paravent, les années s’étaient écoulées dans une atmosphère de solitude affective pour Isabelle. Aujourd’hui, la jeune comtesse était une adolescente au caractère bien affirmé, déjà très belle et très intelligente. Adélaïde avait reporter toute son attention et son affection sur cette petite fille qu’elle avait vu grandir en solitaire, s’endurcissant un peu plus chaque jour qui s’écoulaient, manifestant une indépendance marquée, et un mépris total pour les convenances envers celles qui avaient la prétention de remplacer sa mère. Quant au comte Rudolph marquant une indifférence marquée et plus que choquante à l’égard de sa fille, celle-ci s’était braquée, ne supportant plus, et ce, depuis longtemps, son autorité. Isabelle n’éprouvait que du mépris et de la révolte contre les nouvelles règles instituées par la d’Argenson.
Lorsque Isabelle leva ses yeux vers Adélaïde, ils étaient assombris, durcit par la rage qui se lisait sur son visage. Elle était sa seule amie, celle qui l’avait élevé seule toutes ces longues années, et ne pouvait s’empêcher d’analyser les dégâts psychologiques que la d’Argenson et le comte s’ingéniaient à provoquer chez la jeune fille.
l’adolescente eu soudain une prise de conscience sur l’état actuel de la situation dont elle subissait les conséquences. Ce qui lui fit faire ce constat :
— Adélaïde, ce n'est que du malheur qui est entré dans cette demeure depuis que mon père à épousé cette Édith d'Argenson ! Je la méprise ! Elle ne porte le patronyme de mon père que parce qu'il a eut la faiblesse de lui offrir le mariage et qu’il à fait d’elle une femme honorable en apparence car, à l’intérieur d’elle-même, ce n’est que laideur. D’après ce que je sais d’elle. Cette femme n’a aucune conscience. Elle est orgueilleuse et elle à le fond méchant. Elle se garde bien de montrer ce qu’elle à de néfaste en elle à mon père ! Elle s’est, pour tous ses précédents mariage, faite épouser pour avoir un titre de noblesse à exhiber. Ce qui lui importait, était de faire partie de l’élite dont le nom est le garant d’une très bonne lignée ; mais elle n’est pas née noble !
— Vous avez découvert cela aussi ?
— Oui, et il n’y a pas si longtemps. Je sais bien d’autres choses ma bonne Adélie…
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