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     Le mystère de l'étang-aux-ormes. Page -34-

    Et n’oublie pas ceci. C’est un conseil que je te donne là et qu’il ne faut pas prendre à la légère. Prends garde à ta belle-mère, Isabelle... Prends bien garde à cette femme ! Elle est capable de tout ! Ne lui laisse pas le moyen de trouver une faille en toi qui pourrait lui permettre de te détruire ! Elle est dangereuse et ne t’aime pas comme elle n’aimait pas ta mère ! Sois méfiante à tous point de vue ! Méfie-toi aussi de sa fille qui ne vaut pas mieux qu'elle !

    Victoria se détourna de nouveau, et parut reprendre sa contemplation qui avait été interrompu par Isabelle entrant dans le pavillon de chasse. La jeune comtesse, encore toute retournée d’avoir pu, enfin, rencontrer sa tante, était perdue. Le sac à tricot qu'elle était venu chercher n'avait plus aucune importance, car Isabelle avait oublié ce pourquoi elle était venue, toute boulversée par le ton étrange qu'avait employé sa tante pour lui donner ce dernier avertissement concernant sa belle-mère et sa fille. Isabelle ne pouvait pas s’empêcher de faire le rapprochement avec sa mère qui lui avait fait part de l’air malsain que déjà elle avait respiré à Monteuroux avant sa mort. Depuis le remariage de son père avec cette d'Argenson, le mal était toujours là à guetter… Mais de quel mal parlait sa tante ? Que pouvait-elle encore lui faire cette dArgenson qui, déjà, avait écarté d’elle son père et tenté de la rendre odieuse aux yeux de ses cousins germains d’Aigue-blanche ? Et comment Victoria pouvait-elle bien la connaître, elle qui déjà, s'enfermait progressivement dans son mutisme, cloîtrée volontairement dans la vieille tour au moment où la d'Argenson était entrée en relation avec les châtelains de Monteuroux. Sa tante avait dû suffisamment en entendre parler par ses serviteurs et Antoinette, sa femme de chambre qui lui servait aussi de dame de compagnie et qui, sans doute, ne lui cachaient rien de tout ce qu'il se passait en dehors de la vieille tour...

    Cette nuit-là, Isabelle ne put fermer l’œil. Elle se sentait encore toute désemparée par la rencontre avec sa tante, et les recommandations qu’elle lui avait faite concernant sa belle-mère. Isabelle se sentait de nouveau en danger. Il fallait qu’elle reste vigilante quant à l’intégrité de sa personne. Décidément, le mystère autour du château de Monteuroux et de l’étang-aux-ormes, s’épaississait.

    Puisque la présence de Ludivine avait modifié quelque peu les habitudes bien établies des habitants de Aigue-blanche, ainsi que les siennes, Isabelle se rendit moins souvent au manoir pour éviter toute rencontre imprévues avec elle. C'est Juliette qui venait la voir presque chaque jour, soit à bicyclette, soit à pied quand elle ne prenait pas son vélo.


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  • Commentaires

    1
    Vendredi 16 Juillet 2021 à 08:47



    Bonjour



    Petit tour pour lire une nouvelle page de ton roman

    Voir ou tout cela va mener un moment

    Dans ces aventures familiales intrigantes

    Et intéressantes

     

     



    Deja vendredi
    Je viens vous voir les amis
    Et souhaiter une bonne et belle fin de semaine
    Comme je le fais chaque fois ici en scene

    En esperant que vos journées seront delicieuses
    Pour faire de splendides balades, des joyeux loisirs
    Et profiter de ces moments de plaisirs
    Qui vont changer bien de ces idées anxieuses

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