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Le mystère de l'étang-aux-ormes. Page -48-
— Maintenant que vous en parlez, je me suis souvent posé les mêmes questions que vous aujourd’hui quant à la version officielle de sa mort ? Comment aurait-elle pu être aussi inconsciente et s’aventurer sur ces berges glissantes pour des fleurs déjà inaccessibles en plein jour ? Votre mère connaissait le danger. La pleine lune, n’aurait pu lui suggérer l’idée même d’essayer ? Elle était trop intelligente pour tenter une telle expérience en pleine nuit. Je n'ai pas osé faire part de mes soupçons à votre père prostré dans son chagrin, mais quand il revînt de son voyage, il était déjà remarié. Isabelle. Dites-moi laquelle, de la mère ou de la fille, vous a mise au courant de la noyade de votre maman ? Je suis sûr que cette méchanceté ne peut venir que de Ludivine ! Répondez-moi, Isabelle. Est-ce Ludivine ? Elle ne pouvait tenir ce secret que de sa mère ! Elles sont aussi malveillantes l’une que l’autre. Le fiel empoisonne leurs âmes.
— Je ne les craint pas, Adélie ! Tout mal se paie sur terre... Tôt, ou tard... J’en suis persuadée ! Que ce soit ma belle-mère ou la mesquine Ludivine, elles seront obligées de rendre des comptes à Dieu ! Je n’ai aucune vengeance en mon cœur. Simplement de la colère vis à vis de mon père trop faible pour résister à cette odieuse femme... Je n’en veux pas, non plus à William pour ne pas se rendre compte de la noirceur de l’âme de sa fiancée. Je haie cette d'Argenson ! Heureusement que l’abbé Verges m’aide à évacuer la haine que je ressens ! la prière et la confession me sont précieuses. Je sais que Dieu est là pour veiller à ce que justice soit faite ! Je ne saurais dire comment, mais je le sens...
— Vous êtes bouleversée, mon enfant, et je comprends votre chagrin. Que vous soyez choquée et révoltée, ça aussi, je le comprends. Pardonnez-moi, Isabelle. Mais votre père ne... votre père ne voulait et ne veut absolument pas que vous soyez au courant de la fin horrible de votre mère... Maintenant que vous savez...
— Maintenant que je sais, je ne changerais rien à mon comportement vis à vis de quiconque. La Ludivine va être très surprise de ne pas avoir de retour sur notre altercation au bord de l'étang. Père vous avait interdit, et vous interdit toujours de me tenir au courant de qu'il ne veut pas que je sache ! Mais tout ceci est finit !
Père ne me fait appeler que pour que sa femme ait la joie de me reprocher ma conduite envers elle ou sa chère fille. Cette femme est d’une ignoble cruauté et sa fille la suit de près ! C’est peu de le dire ! Elle m’a fait mal en se réjouissant de ma surprise et de ma peine qui devait se lire sur mon visage lorsqu’elle s’est fait un plaisir de me dire la vérité sur l’accident de maman. C’est vraiment là que j'ai découvert cette personnalité malsaine qu'elle cache si bien sous des mimiques coquettes et innocentes, sa voix doucereuses que l'on peux associer à du venin... Elle aime se réjouir impunément du malheur des autres. Malgré ma peine, je viens de me rendre compte que cette peste de Ludivine, bien malgré elle, ma rendu un grand service en voulant me faire souffrir.
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Tags : Fiction, Historique, Suspense, Mystère, Evènement, Surnaturels, Genre, Sentimental, Roman, fantasy, Intrigues, meurtre, dissimulé, en, accident
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Commentaires
Bonjour
ma venue hebdomadaire pour lire le roman
et avancer doucement dans un petit bout de page de cette histoire mysterieuse et bien inventée
bon weekend au soleil
il reste encore un peu de beau temps avant les pluies qui s'annoncent la semaine
Bonjour cher Philippe,
J'arrive toujours trop tard pour voir tes messages.
Pardonne-moi, mais jean-Michel est très malade et je suis plus à ses petits soins
que sur mes blogs. Je passe juste pour répondre à mes messages dont le tiens.
Avec la canicule, je n'étais pas souvent à mon bureau.
Il fait beaucoup moins chaud et, à présent, l'on est mieux.
Merci pour tes visites régulières que j'apprécie beaucoup !
Amitié, Ghis.