• Le mystère de l'étang-aux-ormes page - 210 -

    Le mystère de l'étang-aux-ormes. Page -34-

    Isabelle faillit défaillir. C’était donc vrai ! Ce qu’elle pensait depuis des années, à présent, était une certitude. Sa mère avait bien été assassinée par des mains cruelles voulant sa mort. Elle arrêta sa lecture, et appuya sa tête dans ses mains. C’était bien pour cette raison que sa mère n’était pas en paix ? Après une pause et les yeux embués de larmes, elle essaya de reprendre sa lecture. Lors d’une apparition de sa mère, Isabelle avait cru que son cerveau lui avait joué des tours ; mais c’était bien la raison pour laquelle sa mère revenait de l’au-delà... Elle arrêta sa lecture, prit une chaise et appuya sa tête dans ses mains. Sa mère avait donc bien été assassinée ! Après une pause et les yeux embués de larmes, elle essaya de reprendre sa lecture. Lors d’une apparition de sa mère, Isabelle avait cru que son cerveau lui avait joué des tours ; mais c’était bien la raison pour laquelle sa mère revenait de l’au-delà ! Isabelle avait toute sa raison et ne mettait plus en doute ses visites afin de la protéger ! Elle arrêta sa lecture, prit une chaise et appuya sa tête dans ses mains. Sa mère avait donc bien été assassinée ! Après une pause et ses joues ruisselantes de larmes, elle essaya de reprendre de nouveau sa lecture.

    Pourquoi n’ai-je rien dis ? Parce que je haïssais ma belle-sœur qui était tout ce que je n'étais pas. Elle était tellement belle ! Elle me semblait heureuse et aimée comme jamais une personne telle que moi ne pourrait l’être un jour. C'était une bonne personne qui me traitait avec une affection que je prenais pour de la pitié, ce qui blessait mon orgueil. Dans mon fort intérieur, je n'acceptais pas ses gentilles attentions envers moi. Chaque fois qu'elle m'invitait à boire un thé, faire de la broderie ou qu'elle me conviait à écouter un morceau de Frédérique Chopin, je ne refusait pas, cachant, ainsi, mon ressentit vis à vis d'elle. J’étouffais ma colère derrière des amabilités, enviant sans le montrer, sa position de jeune femme aimée. Ta mère avait un véritable talent de pianiste au point de faire pleurer mon âme. J'étais jalouse. J'avais mal au point de reconnaître que je ne pleurais pas seulement en écoutant ce qu'elle transmettait par le jeux de ses jolies mains, mais aussi, sur mon sort de femme déformée. Je ne pleurais intérieurement que sur moi-même... Mon âme était empoisonnée par la jalousie. Oui, c’était de la haine qui s’insinuait en mon cœur comme un poison violent. Antoinette me disait que j’étais possédée par le diable. Maintenant que je vais m’en aller, je me dis qu’elle n’avait peut-être pas tout à fait tord et que l’enfer doit ressembler aux souffrances interminables que ressentent les damnés... Au point où en ait la maladie, je sais que j’en ai plus pour longtemps, et je veux décharger mon âme. Il faut aussi que tu saches ceci. On a tué ta mère. Qui ? Je n’ai pu reconnaître cette femme. Elle était grande et vêtue de noir, comme je te l’ai dis. Était-ce Edith d’Argenson ou sa domestique ? Je ne saurais, encore aujourd’hui, être certaine de l’identité de la meurtrière. Je ne connais pas, ta belle-mère parce que je ne l’ai jamais vue. Je m’étais déjà enfermée ici lorsqu’elle a commencé de fréquenter Monteuroux et mon frère. Mais qui donc aurait eu intérêt à supprimer ta mère, sinon celle qui convoitait sa place, son titre et qui, ensuite, s’est faite épouser si rapidement par mon frère ?

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