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    La jeune comtesse eu, néanmoins, un aperçu de l’existence dorée que tous trois menaient en écoutant bavarder sa rivale qui ne tarissait pas d'éloges sur son beau-père. Il la gâtait outrageusement, se souciant peu de l'existence de sa propre fille du temps ou elle vivait près de son oncle. A force d'écouter Ludivine se vanter de l'amour que lui portait son beau-père, Isabelle apprit, par la même occasion, que son père, depuis quelque temps, était souffrant, et que le médecin avait conseillé une cure à La Baule où il se trouvait en ce moment avec la d’Argenson. Ludivine, rose de plaisir, était tout à son avantage de pouvoir annoncer que bientôt, il y aurait une grande fête au château, et qu'il serait habité pendant quelques jours par leurs amis et leurs connaissances. A cette occasion, elle séjournerait à Monteuroux. Elle s'empressa de préciser à l'auditoire que les invités arriveraient à Monteuroux vers la mi-Août :

    Cela fait un peu tôt, quoi que cette année, le temps est clément reprit Ludivine.

    Isabelle se fit un plaisir d'expliquer à cette Péronnelle, que le temps, à part quelques jours de pluie en mars, était clément depuis le début du printemps. Elle continua pour la mettre mal à l'aise :

    Encore aujourd'hui, le soleil nous fait l'honneur de sa chaleur et de sa lumière. Nous avons beaucoup de chance, et nos promenades n'en sont que plus agréables, mais pour cela, il faut aimer la campagne... Mes cousins et moi-même, aimons la nature, contrairement à vous, Ludivine et votre mère...

    Piquée au vif, celle-ci en enrageait intérieurement de ne pas pouvoir répliquer, car elle savait très bien ce à quoi Isabelle faisait allusion. Elle feint de ne pas avoir entendu l'insinuation de sa rivale concernant son manque de présence aupré de son époux. Elle fit donc mine de ne pas se soucier de la réplique de la jeune comtesse, et continua son bavardage :

    Nos amis vont avoir le privilège de très belles soirées ! Les fêtes que ma mère va donner sur plusieurs jours, devraient être réussi ! A propos, j’ai peur qu’il n’y ait plus de place pour votre cabriolet, chère Isabelle. Voyez si vous ne pouvez pas lui trouver une autre place dans les ruines de château-vieux.

    Le cabriolet restera là ou il est actuellement ! Aboya William sur sa femme qui en prenait un peu trop à son aise, se croyant légitime propriétaire de Monteuroux.

    Ludivine surprise du ton encore une fois employé par son mari, n’osa dire mot et continua son pérorage assommant qui n’intéressait personne :

    Lorsque la plus part de nos invités, seront repartit, à notre tour, nous nous en irons pour Aix les bains.

    Isabelle pensa que la dArgenson ne venait jamais à Monteuroux sans sa cour d'admirateurs, il n’y avait presque personne à château-neuf avant la fin août, car sa belle-mère estimait que le climat était encore trop froid pour elle, sa fille, son petit fils et son époux : ce qui était faux, bien sûr ! Son père avait toujours vécu à Monteuroux sans être, pour autant, nullement affaiblit ! Que ce passait-il ? Serait-ce, ce à quoi elle pensait ? Sa belle-mère préparait-elle la fin de vie de son son père de façon à ce que rien ne se remarque et passe pour un affaiblissement dû à une maladie comme elle le soupçonnait depuis longtemps ? Elle allait devoir surveiller les manigances de cette femme qu'elle n'aimait décidément pas plus que lorsqu'elle vivait à château-vieux du temps de son adolescence.

    Le soir de sa première confrontation avec une Ludivine désirant se faire valoir, comme à son habitude, Isabelle sortit de la vieille tour, tentée à la fois par un magnifique clair de lune, et par une relative fraîcheur venant des des bois et collines alentours. Comme souvent, elle désirait se rendre en pèlerinage jusqu’à l’étang, lieu symbolique où sa mère y avait laissé la vie. C’était important pour elle. Isabelle espérait sans oser se l’avouer, revoir son fantôme telle une ombre légère dans la nuit claire. Cela faisait si longtemps... Elle passa par le parterre, descendit les vieux degrés de pierres, vieillit par le temps, qui conduisait au parc, et emprunta le sentier menant directement là ou elle désirait se retrouver.

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  • Commentaires

    1
    Vendredi 18 Juin 2021 à 09:03


    Bonjour

    decouverte d'une nouvelle page de ce roman

    et le suspens de ce conflit de famille va doucement

    des rancoeurs et des paroles dites a la figure de chacun

    des vérités bien prononcées et qui s’étalent sur ces gens mondains

     



    C'est mon tour quotidien d'aujourd'hui
    Ou je fais ma visite aux bons amis
    Sur leur blog pour un commentaire gentil
    Je souhaite a vous tous du bon temps
    Malgré quelques pluies, orages un weekend plaisant
    Avec de la joie, du bonheur et les loisirs de votre moment

    2
    Dimanche 20 Juin 2021 à 12:48

    Merci Philippe pour ta petite visite hebdomadaire.

    Cela me fait toujours plaisir de te lire.

    Je suis heureuse que ce roman te plaise!

    Bon dimanche, mon ami !

    Bisous Patricia - Bonjour bon dimanche à vous mes amis et... | Facebook

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