•  Le mystère de l'étang-aux-ormes. Page -34-

    J’étais donc la seule à y voir clair, dit pensivement Isabelle. Je ne mis guère de temps à deviner le petite jeu machiavéliques de la d’Argenson. Que je me sois rendue compte si jeune de quelque de ce malaise concernant le comportements de la mère et de la fille, m'a toujours étonné. Quelque part dans mon inconscient, j'ai sentis un inconfort à les fréquenter. Je n'arrivais pas à leurs faire confiance… ni la dArgenson, ni votre femme qui, à l'époque, était toute jeune. Nous grandissions toutes deux, loin l’une de l’autre avec, lorsque nous nous côtoyons une animosité croissante entre nous. Elles ne m’aurait jamais pardonné, si je leurs avais donné matière à soupçonner que je les avais percé à jour. Je suspecte bien des horreurs concernant la d'Argenson, que je ne peux pas encore vous dévoiler ni prouver ; mais croyez-moi, l'affaire est très grave et concerne l'accident de maman qui est aussi... votre tante !

    Cela est-il si grave, Isabelle ?

    Oui, William. Seulement, je n'ai pas encore de preuves. Oh, William ! Si vous saviez ?

    Vous m'inquiétez... un jour, vous m'informerez de ce que vous avez découvert lorsque cela vous sera possible, ma cousine ?

    Je vous confirais ce que je sais lorsque je ne serai plus en danger… je pourrais avoir une fin semblable à cette de mère...

    Chère Isabelle ! Vous êtes une âme trop droite, trop pure pour que la perfidie ne s’acharne pas contre vous. J’aimerais mieux vous savoir loin de notre belle-mère et de sa fille, plutôt que de vous perdre. Isabelle leva les épaules et conclu:

    Je ne crains rien tant qu'elles ne savent pas ce que j'ai découvert et dont je me doutais depuis mes seize ans. J'attendrais l'instant propice afin de me protéger le plus possible de leurs attaques. Pour l'heure, que peuvent-elles me faire, vu le temps qu'il reste à séjourner à Monteuroux ? D’ailleurs, elles n’ont plus que peu de temps à demeurer ici, pour l'une comme pour l'autre, puisque le château va être vendu. Que va devenir votre couple si Monteuroux est vendu ? Ludivine ne voudra pas rester à Aigue-blanche et va vouloir à tous prix chercher à vous enlever votre fils ! En attendant que la vente est lieue, Elle va nous harceler avec ses caprices et ses réflexions alambiquées. La simplicité n'est pas une de ses qualités. Espérons simplement que d’une façon ou d’une autre, elle ne soit plus à Aigue-blanche, puisqu'elle n'accepte pas de vivre aupré de vous et que la garde du petit Thierry soit à votre avantage ?

    Cette phrase, annonciatrice d’un quelconque départ prévu quel qu’en soit, soit l’issue, s’était imposée à Isabelle sans qu’elle n’ait pu se rendre compte de la signification exacte de ce qui allait survenir dans les jours prochains... Une prémonition, sans doute, l’avait-elle poussé à prononcer ces mots sans qu’elle en soit consciente. 

    Isabelle, j'ai peur pour votre vie ! J'ai...

    William n’acheva pas sa phrase. Dans sa voix, de l’angoisse passait. Son regard accoutumé à cette demi-obscurité, contemplait avec une ferveur mêlée de désespoir. Toute frémissante, la jeune comtesse dont les yeux nimbés d’un rayons lunaires dévoilaient, en cet instant, une forte émotion d’être aussi prêt du visage de William, ne savait quelle attitude prendre. Leur corps se touchait presque lorsqu'il lui dit :

    Isabelle ! Partez de ce château ! Je vous en supplie !

    Il y avait une supplication passionnée dans cette voix d’homme qui la fit tressaillir. Leurs visages étaient si proches, l'un de l'autre, qu’elle tremblait de tous ses membres. Haletante, elle protesta vivement :

    Partir ? Quitter Monteuroux ? Je ne le veux pas… je…

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    Les lèvres brûlantes de William se posèrent irrésistiblement sur celles d'Isabelle, l’empêchant de terminer sa phrase. Il l’avait prise dans ses bras alors qu’elle était prête de défaillir. Ce chaste baiser l'avait bouleverser.

    Il relâcha son étreinte en prenant soin de retenir sa cousine qui vacillait. Jamais la jeune fille n’avait été embrassée ? Elle était troublée, défaillante, et ne comprenait plus le revirement de son cousin.

    — William, pourquoi ? !

    — Pardonnez moi Isabelle ! Mes sentiments ont submergés ma volonté. J’ai deviné ce que vous ressentez à mon égard et je sais très bien qu’il ne peu rien y avoir entre nous à cause de ce simulacre de mariage qu'est le miens. Je vous aime, Isabelle ! C'est très dur de vous voir, de ne pas vous parler librement ! Hélas, je vous sais en danger. Il vous faut partir ! Ludivine peut vous nuire, Isabelle. Elle le peut… il faut vous méfier de sa mère autant que d'elle ! Oh ! Mon tendre amour !

    Les lèvres de William avaient, de nouveau, pris les siennes, les caressant tendrement, amoureusement. Isabelle ne pouvait plus se séparer de celui dont le regard perçant, dans ce clair-obscur, l’hypnotisait. Toute retournée, elle essaya de retrouver ses esprits en le suppliant :

    — William, je… que… faites-vous ? Vous… vous savez bien… que... pour nous… que... que c’est impossible... je vous en supplie... je ne saurais vous résister si... vous-même... vous n'avez pas la force de... combattre cet amour pour nous deux... il ne faut plus nous voir, William !

    — Ma douce ! Je préfère vous voir partir ; mais au fond de moi, je ne le veux pas. Ne plus vous voir serait trop dur et pourtant, il le faut ! Pardonnez-moi pour cet instant d’égarement ! J’ai perdu la tête à votre contact. Cela fait si longtemps ! Vous sentez que ce que nous éprouvons l’un pour l’autre est très fort ! Il est dur de se voir et de ne pas succomber à notre attirance mutuelle ! J’ai tant lutté pour ne plus vous rencontrer autant qu’avant Isabelle… Je jouais même l’indifférent tout en vous regardant souffrir. C’est très dur de vous savoir à Monteuroux et de ne pas vous approcher de peur d’être surprit par Ludivine comme l’autre jour. Ne pas pouvoir vous prendre dans mes bras m’est insupportable ! Depuis que vous êtes revenues d’Angleterre changée en une magnifique jeune femme si belle, si douce, je ne pense qu’à vous. J’aime votre caractère, vos réparties, vos goûts, votre sourire… j’aime tout de vous ! Comment pourrais-je ne plus vous regarder, vous approcher, vous serrer dans mes bras ?

    — Il ne faut plus William. Il y a un gros obstacle que nous ne pouvons franchir… et nous sommes en faute vis à vis de votre femme et de l’église. 

    Les lèvres brûlantes de William se posèrent irrésistiblement sur celles d'Isabelle, l’empêchant de terminer sa phrase. Il l’avait prise dans ses bras alors qu’elle était prête de défaillir. Ce chaste baiser l'avait bouleverser.

    Il relâcha son étreinte en prenant soin de retenir sa cousine qui vacillait. Jamais la jeune fille n’avait été embrassée ? Elle était troublée, défaillante, et ne comprenait plus le revirement de son cousin.

    — William, pourquoi ? !

    — Pardonnez moi Isabelle ! Mes sentiments ont submergés ma volonté. J’ai deviné ce que vous ressentez à mon égard et je sais très bien qu’il ne peu rien y avoir entre nous à cause de ce simulacre de mariage qu'est le miens. Je vous aime, Isabelle ! C'est très dur de vous voir, de ne pas vous parler librement ! Hélas, je vous sais en danger. Il vous faut partir ! Ludivine peut vous nuire, Isabelle. Elle le peut… il faut vous méfier de sa mère autant que d'elle !

    Oh ! Mon tendre amour !

    Les lèvres de William avaient, de nouveau, pris les siennes, les caressant tendrement, amoureusement. Isabelle ne pouvait plus se séparer de celui dont le regard perçant, dans ce clair-obscur, l’hypnotisait. Toute retournée, elle essaya de retrouver ses esprits en le suppliant :

    — William, je… que… faites-vous ? Vous… vous savez bien… que... pour nous… que... que c’est impossible... je vous en supplie... je ne saurais vous résister si... vous-même... vous n'avez pas la force de... combattre cet amour pour nous deux... il ne faut plus nous voir, William !

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