-
Le mystère de l'étang-aux-ormes. Page -44-
Depuis ces apparitions inquiétantes où beaucoup des ces hommes avaient vu la comtesse Daphné du côté du bois ou se trouvait l'étang, était considéré comme étant un lieu hanté. Le comte, obsédé par la mort de sa première femme, n’allait jamais se promener de ce côté-ci du parc comme il le faisait auparavant. Il était très superstitieux. Cette histoire rocambolesque le perturbait, et la peur d’apercevoir ce que les bûcherons avaient vu, était pour lui une source d’angoisse. Il refusait d’analyser le pourquoi du comment des rumeurs qui enflaient chaque jour un peu plus, et d’approfondir les questions qu’il se posait. Sur ce sujet, il était dans un déni total, et son exigence allait jusqu’à interdire à quiconque se trouvant au château d’en aborder la le sujet entre eux et surtout pas s’il s’avérait que la jeune comtesse fut dans les parages, car bien trop jeune pour comprendre, elle devait être maintenue dans une totale ignorance concernant cette effroyable tragédie.
Le comte savait très bien que sa fille ne resterait pas dans son innocence de petite fille très longtemps encore, et qu’un jour, elle apprendrait l’horrible vérité sur la fin malheureuse de sa mère. La sanction la plus lourde pour avoir passé outre ses recommandations, était le renvoi immédiat des fautifs ayant été trop bavards devant l’enfant. Depuis ce soir funeste, la jeune Isabelle de Rubens avait grandi à l'abri des rumeurs jusqu’à ses seize ans. Elle n’avait jamais eu vent de la légende qui s’était formée autour de la noyade accidentelle de sa mère. Pour la protéger, l’on avait pris soin de ne jamais évoquer tout ce qui se rapportait à son mystérieux décès.
Lors de l'ouverture de la chasse, les bûcherons, comme d’ailleurs les chasseurs ou les paysan, avaient, chaque année, le droit de prélever du gros gibier sur les terres du comte ; mais le domaine étant très grand, ils ne voulaient plus se risquer dans les bois, ni même dans la forêts entourant les endroits ou la comtesse daphné apparaissait.
Le comte de Rubens qui exigeait un droit légitime sur ce que ces hommes rapportaient comme gibier, n'étaient pas satisfait du manque à gagner concernant les pièces de viande dont il ne pouvait plus faire commerce aux restaurateurs des villes avoisinantes. Depuis les apparitions intempestives de la comtesse, même lui qui aimait chasser, hésitaient à arpenter les lieux forestiers ou, d'habitude, il se faisait un plaisir d'exercer l'art de la chasse au gros. Les apparitions de la châtelaine défunte le décourageaient au même titre que les villageois qui ne voulaient plus se risquer dans ces parages dit hantés. Ce qui rendait la chose plus que plausible concernant les événements surnaturels se produisant assez souvent du côté de l’étang, mais aussi le long des chemins et sentiers empruntés par lui et ces rudes gaillards de la campagne. Le comte Rudolph, plus méfiant qu'il ne l'était auparavant, devait se défaire à contre coeur de cette manne conséquente l'aidant à régler quelques factures qui traînaient concernant château neuf.
Depuis son plus jeune âge, Isabelle ne vivait que dans l’entourage des domestiques et de la préceptrice de sa mère. Plus Isabelle grandissait manquant de repères paternels, plus elle s’attachait à Adélaïde qui lui donnait l'affection dont une enfant de son âge a besoin pour se construire. Adélaïde lui parlait beaucoup de sa maman afin qu’elle la connaisse et garde à jamais dans son cœur son amour pour elle. La jeune comtesse, devant un père absent, se souvenait à peine des caresses et des mots tendres de celui qu’elle ne voyait que très rarement, et toujours dans des conditions qui n’étaient guère à son avantage.
44
Tags : Fiction, Historique, Suspense, Mystère, Evènement, Surnaturels, Genre, Sentimental, Roman, fantasy, Intrigues, meurtre, dissimulé, en, accident
-
Commentaires
Bonjour
suite de ma lecture de ce roman fantastique et passionnant
une enfance de secrets qui sont dévoilés a la jeune fille, et aux lecteurs
bon weekend
et le soleil revenu apres les pluies
on a de nouveau chaud et en Lorraine 30 degres en moyenne
Merci Philippe pour ta visite :
tu entres de plus en plus dans le grand mystère de cette histoire.
Je suis en train de revoir un peu chaque jour la pagination sur le blog :
Il s'avère que je me suis trompée lorsque j'ai passé chaque page
du traitement de texte sur le blog,
et du coup tout est à reprendre au niveau de cette pagination erronée.
J'ai revu les pages jusqu'au chapitre "14" que je commence aujourd'hui.
J'espère que tu t'y retrouve mieux ?
Amicalement, Ghis.