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    Depuis cet l'instant où elle avait appris la fin tragique de sa mère par la comtesse Ludivine de Richemont, Isabelle considérait douloureusement la pièce d'eau lorsque qu'elle y venait. Elle ne pouvait  s'empêcher de penser à sa mère partie loin d'elle dans une fin horrible. Elle ne faisait pas que penser à sa mère trop tôt disparut, mais elle imaginait aussi la scène, tout en frissonnant d’horreur. 

    — Quelle mort affreuse ! Pensa la jeune fille à haute voix. Comme elle a dû avoir peur en sentant que sa vie allait s'arrêter là, dans le noir complet de la nuit, avant de s’enfoncer définitivement dans l’eau froide, sombre et profonde, sans personne à ses côtés pour la secourirLa blondeur de sa chère mère aux grands yeux pensifs dont le portrait ornait sa chambre, lui faisait penser à son contraire aux cheveux diaboliquement noir corbeau qu’elle ne supportait pas. Le portrait de sa mère était l’unique lien qui la reliait à elle. Tous les soirs à son coucher et chaque matin à son levé, Isabelle lui parlait. Inconsciemment, elle sentait que sa mère la  comprenait, la protégeait et l’aimait. Daphné et Isabelle, par l’intermédiaire de ce tableau, n’avaient jamais été vraiment séparées.

    Le vieux pavillon à demi ruiné par l’humidité et le manque d’entretien, servait souvent d’abri à Isabelle, lorsqu’elle croquait principalement cet endroit avec ses grands arbres, Isabelle aimait le silence ou la brise se faisait sentir de temps à autre. Tout était silencieux et parfois, le désagréable cri d’un animal blessé déchirant l’air, parvenait jusqu’à elle. A un moment donné, la musicalité d'un léger rire de femme s’éleva, et troubla le silence, frappant l’oreille de la jeune comtesse. Elle tressaillit et le crayon que ses doigts tenaient fermement s’arrêta net. Isabelle reconnu le rire cristallin de Ludivine de Richemont. Que faisait-elle sur les berges de cette pièce d’eau qui ne lui étaient aucunement familière ? Elle n’y venait jamais. Ce lieu, après ce qu'il s'était passé il y a des années, ne semblait pas assez hospitalier pour cette péronnelle ! Les lèvres serrées, la jeune comtesse se leva, gravit rapidement les quelques degrés ou elle était assise et qui la séparait de l’intérieur du pavillon. Elle repoussa les battants d’une porte qui supportait encore quelques vitres intactes, puis, pénétra à l'intérieur. La pièce, dallée en damier de marbre noir et blanc, n'avait rien perdu de ses airs de demeures seigneuriales. Ce pavillon avait une longue histoire qui n'admettait pas qu’on oublie son existence, mais à cause de l'humidité provenant de la résurgence diffuse de sources souterraines nouvellement apparues en surface par endroit, décollaient progressivement les peintures pourtant vieilles de plusieurs siècles. Les conséquences désastreuses de ces sources, abîmaient considérablement les panneaux décorés encadrant l’une des très grandes pièces qui se trouvait être en fort mauvais état. Le plafond, lui aussi, était extrêmement endommagé, mais on y discernait encore quelques vagues formes mythologiques. Trois portes vitrées, pareilles à celles qu’Isabelle venait de franchir, donnaient sur les autres façades se trouvant à l'arrière du pavillon. La jeune fille s’approcha de l’une d’elle, l’entrouvrit sans bruit, et tendit l’oreille. Un peu plus loin, sur le chemin menant à l'étang, venaient de s’arrêter deux personnes qui n'étaient autres que Ludivine de Richemont et William de Rubens-Gortzinski. 

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  • Commentaires

    1
    Samedi 12 Octobre 2019 à 11:47

    Bonjour

    C'etait la Sainte Ghislaine ce jeudi,

    pas present pour souhaiter la fete le jour meme,

    je le fais maintenant un peu apres,

    c'est l'intention qui compte (ah ah ah)

     

     

    le roman se poursuit avec ces deux amoureux qui commencent deja a se disputer, a ne pas suivre les memes idees, et ne pas se comprendre, comprendre les avis de l'autre,

    cela va etre encore difficile LOL

     

     

    bon weekend avec le soleil revenu pour ces quelques journées encore au beau temps d'automne,

    j'aime ces temps frais et chauds en meme temps et plus agreables que la canicule estivale

      • Samedi 12 Octobre 2019 à 12:45

        Merci Philippe pour ma fête ! C'est très gentil !

        Tu es le seul avec mon époux avoir pensé à ma fête.

        D'habitude, personne ne me la fête,

        pour la bonne raison que "Ghislain" est le masculin de Ghislaine ;

        mais que le féminin, dans le calendrier, n'existe pas. SNIFF !

        Cela n'empêche pas que tu me fais très plaisir d'y avoir pensé,

        et je t'en remercie !

         

        Pour les amoureux, comme tu dis, je ne t'en dis pas plus ;

        mais cela va barder entre eux et "la future belle-mère" de William :

        les événements vont s’aggraver de plus en plus

        au fur et à mesure que tu va avancer dans l'histoire.

         

        Chez nous, nous sommes vraiment en automne. Il fait même beaucoup plus froid.

        Je te souhaite un très bon week-end ! 

        Amicalement, Ghislaine.

         

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