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Le mystère de l'étang-aux-ormes. Page -37-
Ce qu’elle craignait le plus, c’était la d’Argenson qui ne cachait pas qu’elle comptait sur le décès de l’aïeule pour faire mains basses sur l’héritage et le fameux trésor de la princesse hindou par tous les moyens, quitte à faire démolir la vieille tour carrée jusqu’à ce qu’elle trouve ce qu’elle y cherchait. Les joyaux serait, pour elle, la récompense suprême pour avoir attendu toutes ces années que cette vieille chouette meurt. Peu lui importait l’appartement de la comtesse, la chambre d’Adélaïde ou d’Isabelle, et encore moins le lieu ou habitait la sœur de son époux qui était infirme, et dont elle n’avait que faire ! Elle voulait le trésor et tout ce qui appartenait aux deux familles de Rubens.
Pour réussir à réunir les deux domaines en un seul, il était primordial de faire accepter sa fille en mariage par William afin que, par des manières détournées, elle puisse aussi, faire mains basses en temps voulu, sur la propriété d’Aigue-blanche par des moyens détournés. Son plan était de devenir, tôt ou tard, avec sa fille, les deux la châtelaines incontestées de tous les domaines réunis des de Rubens. Ce ne devait pas être trop difficile de charmer le jeune homme en se montrant affable et conciliante envers son futur beau-fils…
Isabelle, connaissant très bien les manières de faire de la d’Argenson afin d’obtenir ce qu’elle désirait par-dessus tout. Se méfiait d’elle. La jeune comtesse sentait bien que quelque chose se tramait, d’où sa méfiance envers la mère et la fille qui avaient des personnalité similaires. Ce qu’elle ne comprenait pas : tout au moins, pas encore, c’était jusqu’où sa cupidité et sa fourberie pouvais aller en jouant la comédie de la future gentille belle-mère, de la femme énamourée devant son époux lorsqu’elle avait besoin de se faire plaindre, ou d’avoir son approbation, surtout en ce qui la concernait, elle, Isabelle… Cette femme minaudait, déployait toute sa séduction pour amener son mari à considérer les choses de son point de vue.
C’est que la d’Argenson, comme la surnommait la jeune comtesse, était très rusée. Elle savait s’y prendre pour tenir son époux épris d’elle, et obtenir tout de qu’elle désirait de lui. Il faut dire qu’elle avait un atout majeur que sa belle-fille ne pouvait, à seize ans, comprendre. Elle était vénale, et pour réussir dans ce qu’elle entreprenait, elle se servait de jeux amoureux : elle aimait l'amour et savait se faire désirer. Elle adorait s’adonner aux jeux sexuels. Dans ces moments-là, Rudolph était en adoration devant sa femme qui savait lui donner du plaisir lorsqu’il lui faisait comprendre qu’il la désirait et qu'il aspirait à ces instants de tendre complicité...
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Tags : Fiction, Romantisme, Historique, Suspense, Mystère, Evènement, Surnaturels, ou, Paranormaux, Intrigue, Amoureuse, Genre, Sentimental
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