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    La belle Edith d’Argenson ne se cachait pas qu’elle comptait sur le décès de l’aïeule pour faire mains basses sur le fameux trésor par tous les moyens, quitte à faire démolir tous les murs de la vieille tour jusqu’à ce qu’elle trouve les joyaux. Peu lui importait les appartements de la défunte, la chambre d’Adélaïde ou d’Isabelle, et encore moins l’appartement de la parente infirme dont elle n’avait que faire ! Elle voulait le trésor et tout ce qui appartenait aux deux familles de Rubens.

    Pour réussir à réunir les deux domaines en un seul, il était primordial de faire accepter sa fille en mariage par William afin que, par des manières détournées, elle puisse, aussi, faire mains basses, en temps voulu, sur la propriété d’Aigue-blancheSon plan était de devenir, tôt ou tard, la châtelaine incontestée de tous les domaines réunis des de Rubens. Ce ne devait pas être trop difficile de charmer le jeune homme en se montrant affable et conciliante envers son futur beau-fils…

    Isabelle, connaissant très bien les manières de faire de la d’Argenson afin d’obtenir ce qu’elle désirait par-dessus tout. La jeune comtesse sentait bien que quelque chose se tramait, d’où sa méfiance envers la mère et la fille qui avaient des personnalité jumelées. Ce qu’elle ne comprenait pas bien encore, c’était jusqu’où sa cupidité et sa fourberie pouvais aller en jouant la comédie de la femme énamourée devant son époux, lorsqu’elle avait besoin de se faire plaindre, ou d’avoir son approbation, surtout en ce qui la concernait, elle, Isabelle. Cette femme minaudait, déployait toute sa séduction pour amener son mari à considérer les choses de son point de vue. C’est que la d’Argenson, comme l’appelait la jeune comtesse, était très rusée. Elle savait s’y prendre pour tenir son époux épris d’elle, et obtenir tout de qu’elle désirait de lui. Il faut dire qu’elle avait un atout majeur que sa belle-fille ne pouvait, à seize ans, comprendre.

    Elle aimait l'amour et savait se faire désirer. Elle aimait s’adonner aux jeux sexuels. Dans ces moments-là, Rudolph était en adoration devant sa femme qui savait lui donner du plaisir lorsqu’il lui faisait comprendre qu’il aspirait à ces instants de tendre complicité. C’est alors qu’il allait la rejoindre tout émoustillé par la porte communicante de leurs deux chambrequ’elle avait fait installerpar des spécialistes de ces vieilles demeures. Cette porte n’était pas pour déplaire à la d’Argenson qui aimait les rapprochements intimes avec son époux en adoration devant elle. Dans leurs tendres moments d’intimité, elle savait se mettre en valeur devant son mari, d’autant plus qu’elle adorait le voir à ses genoux, fou de désir lorsqu’il s’agissait de lui faire l’amour. La d’Argenson était une femme qui aimait être désirée. Elle prenait un soin tout particulier à sa toilette pour les rendez-vous nocturnes avec son époux. Elle choisissait des tenues de nuit très raffinées, tout en dentelle ajourée, dans des tons de blanc immaculé, allant bien avec sa carnation de brune, et laissant deviner en transparence, ses formes que le comtecomme beaucoup d’hommes, envahit de pensées folles, ne pouvait ignorer.

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