• Le mystère de l'étang-aux-ormes. Page -197-

    Le mystère de l'étang-aux-ormes. Page -34-

    — Au lieu de me négliger, si j’avais été présentée à votre nouvelle femme qui aurait, peut-être, pu me traiter comme une enfant de six ans ?! Si elle avait vraiment chercher à m’aimer au lieu de m’évincer de vos vies comme elle l’a si bien fait en me dévalorisant à vos yeux comme aux yeux de notre proche famille qui avait toujours aimé maman ?! J’aurais peut-être pu accepter cet amour dont j’avais tant besoin, enfant. Mais elle a préféré jouer la comédie auprès de vous afin de vous montrer combien elle désirait mon affection, alors qu’il n’en était rien dans ce qu’elle voulait vous faire croire. Une enfant sent ces choses-là ! Vous m’avez délaissé au profit de votre nouvelle femme sans vous soucier de la petite fille qui avait besoin de Sa mère disparut, et de son père ! Vous avez donné à Adélaïde le minimum d’argent pour mon entretient sans vous inquiétez si elle avait assez, si bien que lorsqu’il en manquait, elle prenait sur son maigre héritage lui venant de son frère. Lorsque je fus plus grande, la pension que vous donniez à Adélaïde pour mes besoins, n’a pas augmenté pour autant ! Adélaïde m’a pris sous son aile en attendant aucune aide de votre part ! Ensuite, lorsque j’ai eu seize ans, vous m’avez envoyé chez mon oncle à ses frais pendant six ans. Vous ne vous sentez pas un peu gêné d’avoir profité du frère de mère et d’Adélaïde ?! Ils se sont occupés de moi avec bienveillance tandis que votre vie était ailleurs ?!

    Vous vous êtes attaché à votre belle-fille et vous vous êtes laissé manipuler par cette femme qui à fait loi sur votre volonté et votre jugement. Toutes ces années sans vous voir ou presque, m’ont fait beaucoup souffrir. J’ai manqué de tout ce qu’une enfant est en droit d’attendre de son père ! Il ne me restait que vous, père ! Vous avez failli à votre devoir envers moi ! Je me suis construite pratiquement seule grâce à Adélaïde et Mr le curé. Vous avez oublié que vous aviez une fille de votre propre sang à aimer ! Votre rôle était de me prendre avec vous et non pas de me laisser végéter seule, avec le chagrin d’une enfant qui avait perdu sa mère ! De quel droit m’avez-vous caché sciemment l’accident, préférant me laisser dans l’ignorance ?! C’est Ludivine qui m’a appris la vérité avec l’intention de me faire mal juste avant que je ne parte pour l’Angleterre ! Vous trouvez qu’elle a agît par compassion ou une quelconque tendresse envers moi ?! Pourquoi avez vous toujours été très dur avec moi... ou absent ? J’avais besoin de vous, père ! Pourquoi avez vous laissez faire votre femme qui avait pour dessein de vous éloigner de moi ? Je ne l’aime pas, pas plus que je n’ai aimé sa fille ! Elles me l’ont bien rendu toutes deux et sans se forcer! A mon retour d’Angleterre, rien n’avait changé entre elles et moi ! Ne pensez-vous pas que vous y allez un peu fort dans vos soupçons ?! Pour la deuxième fois ! Je vous pose la question ! Pensez-vous vraiment que je sois capable de tuer par jalousie, ainsi que vous semblez le croire ?!

    Isabelle hurlait carrément ces mots à l'intention du comte stupéfait de tant de colère rentrée en elle depuis toutes ces années, et qui se libérait, tel un ouragan, sur ses manquements vis à vis d'elle. C'était vraiment des cris d'indignation à la limite de l’ hystérie. Isabelle ne se contenait plus.

    Les paupières du comte battirent sur ses yeux qui semblaient ne pas pouvoir soutenir le regard franc de sa fille.

    Je ne dis pas cela... je... je cherche à connaître les circonstances... Il y a des choses troublantes là-dedans...

    De quelles choses troublantes voulez-vous parler, si non celles qui sont dans la tête de votre femme qui ne supporte pas la perte de sa fille et de son petit-fils, et qui veut, à tous prix, orienter la culpabilité de cette perte douloureuse pour elle, sur moi ?! Mais parlez donc, père ?! Dites quelque chose ! Lança violemment Isabelle.

    Et bien, ton... tes sentiments pour William… Isabelle se leva si brusquement de la chaise qu’elle occupait, que celle-ci se renversa. Son visage s’empourpra, la faisant de nouveau réagir avec la même violence :

    Ah ! C’est cela que vous pensez ?! Vous accusez votre fille d’être une lâche meurtrière et une voleuse de mari !  Vraiment, père ! Au contact de cette harpie, vous êtes tombé bien bas !

    Je te défend ! Je suis ton père !

    Vous n’êtes mon père que par filiation. C’est un fait. Mais je ne peux pas dire que c’est un honneur, vu le comportement que vous avez eu toutes ces années, envers votre fille ? Je vous pose la question concernant vos manquements, père ! Vous sentez-vous à votre aise devant ma personne en ce moment ?!

    Je ne te permet pas ! Tu me dois le respect et je t’interdis de me parler ainsi !

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  • Commentaires

    1
    Vendredi 21 Octobre 2022 à 09:51

    Bonjour,


    et le drame continue, et les reglements de compte vont commencer

    je pense

     




    Vendredi c'est mon passage
    Chez vous les amis
    Pour souhaiter aujourd'hui
    Un weekend beau, bon sur votre page

    Temps variable qu'on ne sait pas
    Si pluies ou soleil seront là
    J'espere encore un peu de bonheur
    De bonnes balades et des loisirs des heures


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