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Le mystère de l'étang-aux-ormes. Page -158-
— Oui, et c’est pourquoi il est si charmant, dit Mr de Rubens acquit aux idées de sa femme. Il paraît que son père veut le conserver avec lui à Aigue-blanche. Ludivine nous l’a appris hier.
— Bien sûr, son idée est inconcevable ! fit la d’Argenson. Il ne peut décemment pas prétendre obliger une jeune femme comme notre Ludivine, à rester aupré de lui toute l’année sans qu'elle ne dépérisse ! Elle n'est pas habituée à vivre de la sorte !
— Alors, pourquoi ce mariage qui ne rime à rien ? Ne put s’empêcher de lancer Isabelle.
La comtesse accusa le coup et ne sut que répondre à cette question frondeuse. Sans en tenir compte, elle passa sur l’interrogation qu’avait posé la jeune comtesse en s’adressant directement à son mari.
— Il ne peut l’y obliger, mon ami. Tout d’abord parce que Ludivine ne le laissera pas faire. Il lui suffirait de vouloir garder Thierry qu’il veut avoir sous sa coupe pour l’élever à son idée ! Mais cela ne se passera pas ainsi, car nous ne lui laisserons certainement pas notre enfant chéri.
— Vous n'êtes que sa grand-mère ! Ne put s'empêcher d'objecter Isabelle. Vos droits sur l'enfant ne sont pas la priorité vis à vis de la loi ! Le comte William est son père ! Ses droits sont aussi importants que ceux de sa femme qui devra faire contre mauvaise fortune, bon cœur, et accepter un compromis !
— Légalement, il a le droit… acquiesça le comte. La loi est ainsi faite ! Ludivine ne veut pas vivre près de lui sous prétexte qu’elle n’aime pas rester à la campagne, invoquant simplement qu’elle s’y ennuie. Pourtant, elle a vécu toute son enfance avec nous ! Cela ne semblait pas la gêner !
Et Isabelle de surenchérir :
— Ne pouvait-elle pas s'en rendre compte avant les noces ? Ce mariage, à proprement dit, est une mascarade au regard de la loi. L’enfant à besoin de ses deux parents pour se construire !
… comme moi j’aurais eu besoin des miens. Si l’on ne m'avais pas privé de ma mère, pensa Isabelle, à ce jour, j'aurais eu mes deux parents.
Sans faire attention à la triste mine de sa fille, le comte ajouta :
— William peut faire valoir également la santé fragile de son fils et argumenter sur l’air de Paris qui n’est pas bon pour ses jeunes poumons fragiles, souligna encore une fois le père d'Isabelle.
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Tags : Fiction, Historique, Suspense, Mystère, Evènement, Surnaturels, Genre, Sentimental, Roman, fantasy, Intrigues, meurtre, dissimulé, en, accident
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Commentaires
Salut,
mon jour de lecture de ton roman
doucement je poursuis ces aventures familiales
et j'en decouvre toujours les méandres, avec ce supposé mariage a venir (ou pas ah ah ah)
C'est vendredi
Je viens sur les blogs ici
Pour vous souhaiter chers amis
Un weekend agréable et joli
Que tout puisse être si épatant
En cette fin de semaine des jours présents
Que tout soit loisirs, plaisir sans mauvais temps
De ces divertissements tout plein au bon moment
Merci Philippe pour ton sympathique passage hebdomadaire?
Avec toutes mes amitiés. Ghis.