• Le mystère de l'étang-aux-ormes. Page -102-

    Le mystère de l'étang-aux-ormes. Page -34-

    Isabelle, les mains croisées sur sa robe, tremblait imperceptiblement. Elle dit avec un petit rire qui ne se voulait nullement agressif, mais qui, pourtant, l’était :

    Il y a au moins une personne qui a les yeux ouverts sur ce qui est choquant chez cette demoiselle ! Je ne suis pas la seule à m’en être rendu compte. C’est rassurant ! Si William pouvait ouvrir les yeux ?

    Voulez-vous bien m’en dire un peu plus s’il vous plaît ?

    Il n’est nul besoin que je vous explique, vous avez  tout saisi puisque vous m’en parlez. Et puisqu’elle plaît à votre frère, que c’est son choix, que pouvons faire ou dire qui  pourrais aller à l'encontre de sa volonté ? Elle est jolie et elle a de la fortune.

    Mais la fortune n’est pas tout pour William.

    Ce n’est pas tout, mais cette alliance est peut-être beaucoup pour votre mère.

     Si Ludivine ne lui plaisait pas, il n’aurait pas accepté de l’épouser même si le souhait de ma mère était en faveur de cette union.

    Sans doute ; mais il y a ma belle-mère qui va devenir la sienneelle peux, de par sa fille, avoir l’œil sur les deux domaines puisque elles porteront le même patronyme… Qui sait ce qu’il peut arriver par la suite ?

     Soudain inquiet, le jeune homme tourna vivement la tête vers Isabelle.

    Vous voyez les chose de cette façon ? Mais si c’est, en définitif, son choix, alors, que peut-on faire pour l’en dissuader ?

    — Il n'y a rien à faire, malheureusement, que ce soit un mariage de raison, ou pas ? Si Ludivine ne lui plaisait pas, il n’aurait pas accepté de l’épouser. Il a un fort caractère et ne se laisse pas manipuler contre son grès.

    Isabelle, dubitative, mais ne voulant pas envenimer leur conversation, laissa planer le doute qu’elle ressentait tout au fond d’elle-même, ce qui n’échappa pas au jeune homme.

    A cet instant, la comtesse et Adélaïde rentrèrent de leur agréable visite, interrompant les jeunes gens dans leur conversation. Les visiteuses prirent congé. Marie-Catherine de Rubens embrassa Isabelle du bout des lèvres en lui souhaitant de revenir transformée en une jeune fille parfaite telle qu'à ses yeux,  l'est Ludivine.

    Ce à quoi Isabelle riposta avec ironie :

    Sur ce point, je suis bien certaine de vous décevoir, ma cousine.

    L’impression qu’elle avait donné en se conduisant, comme en avait été surprise la maîtresse des lieux, s’effaça aussitôt. Isabelle vit, pour la seconde fois, se pincer les lèvres fines de la comtesse, et les yeux lavande devenir froidement désapprobateurs. Elle ne put s’empêcher de faire une remarque à la hauteur du mépris qui avait reprit le dessus, confirmant ce qu’elle pensait de l'adolescente.

    Hélas ! Je le crains, en effet.

    Isabelle ne s'en formalisa point. En retour, elle lui adressa un large sourire sans se départir de son aplomb et 

    surenchérit à l’attention de la comtesse  Marie-Catherine :

     

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  • Commentaires

    1
    Vendredi 25 Septembre 2020 à 10:35

    Bonjour

    mon passage du vendredi pour lire ton roman, ta saga familiale d'intrigues et de suspens

    encore de bien etranges aventures

     

    bon weekend

     

    la pluie s'est invitée dans ma region

    au centre ville de Nancy c'est masque obligatoire

    je ne veux pas porter de masque des heures

    porter un parapluie des heures

    donc je me mets a l'abri a la maison

      • Vendredi 25 Septembre 2020 à 10:47

        Bonjour Philippe,

        Dans le var, le masque est aussi obligatoire.

        Tu fais comme moi. Je ne peux supporter ce sacré masque pendant des heures :

        Il m'empêche de respirer moi qui suis asthmatique.

        A part lorsque je vais voir mon époux à l'hôpital ou là, je suis obligée de le porter.

        Alors, je reste à la maison, bien à l'abri de ce satané covid.

         

        Tu va bientôt entamer la deuxième partie du roman

        qui est encore plus intrigante que la première partie.

        Au chapitre VIII, tu entres dans la deuxième partie de cette histoire.

        Passe un très bon week-end, mon ami.

        Merci pour ton passage hebdomadaire qui me dit que l'histoire te plait.

        A bientôt ! Ghis.

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