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    Le mystère de l'étang-aux-ormes. Page -34-

    Notre désaccord est à ce point mon ami ? Tout ceci parce que je vous ai ouvert mon cœur ? Nos parents tiennent à ces fiançailles ! Qu’ai-je fais de mal en vous demandant de simples renseignements ?

    William excédé, manquant exprès de courtoisie envers sa promise, ne répondit pas et s’éloigna sciemment d’elle, la laissant continuer seule ses jacasseries et son chemin le long de la berge.

    William ! Vous me laissez seule prés de cet étant maudit ? Vous êtes un mufle ! Père et mère vont êtres furieux contre vous en apprenant ce que vous me faites supporter à cet instant ! Mère, régît les comptes du château et injecte quand même de ses avoirs provenant de sa propre fortune dont elle a hérité, pour moitié, à la mort de père qui, au bout de sa longue maladie, sentant sa fin prochaine, avait pris des mesures auprès de son notaire afin de désigner mère comme héritière et tutrice de la part qui devait me revenir à ma majorité ou bien à mes noces.

    Je vous apporte une très belle dote mon ami ! Vous me devez le respect ! Stupéfait par l’aplomb dont faisait preuve sa fiancée, William s’arrêta net, se retourna sur elle, la laissant se rapprocher, car pour rien au monde, il ne se serait humilier à revenir vers elle. Il était hors de lui et ne se gêna pas pour le lui montrer :

    Je ne vous dois rien ! Vous êtes, en plus, d’une prétention ! Qu’ai-je à faire de votre dote ! Pensez-vous que votre fortune m’intéresse ? Vous avez une drôle de façon de voir les choses que je n’aime pas du tout ! Vous êtes vénale et mesquine ! Il va falloir changer votre raisonnement d’enfant gâtée si vous voulez que… réflexion faite, je ne connaissais guère cet aspect de votre personne ? Je vous le répète, je ne sais pas si nos fiançailles sont une bonne chose ! Nous ne sommes pas du même monde. Nos caractères sont bien trop différents et je viens de découvrir votre perfidie !

    Mais je vous aime, William ! Nous sommes fiancés ! Vous ne pouvez me rendre votre parole ! Lorsque nous serons mar…

    William coupa net Ludivine :

    A cette heure, nous ne sommes plus fiancés ! Je viens de vous le faire comprendre à l’instant ! Votre personnalité ne me plaît guère ! Je ne vous voyais pas sous ce jour !

    William ! Je vous en supplie ! Que vont dire nos parents ? Ils tiennent à ce mariage ! Je regrette de vous avoir contrarié ! Pardonnez-moi, je vous en prie !

    Le jeune comte ne répondit pas à sa supplique, se défourna de son ex-fiancé, reprit sa marche et activa le pas afin de s’éloigner au plus vite d’elle et de son comportement qui l’insupportait. Voyant qu’elle perdait son attention et que sa colère perdurait, rusée, Ludivine reprit la conversation avec douceur et persuasion, accélérant elle même son pas, le suivant de très prés pour ne pas se retrouver abandonnée en ce lieu qu’elle trouvait malsain et qui, décidément, ne lui réussissait pas.

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  • Commentaires

    1
    Samedi 2 Novembre 2019 à 10:30

    Bonjour

    pureeeeeeeeeeeeeeeeeeee quelle discussion, dispute pour des avantages familiaux, pour des points de vue si differents

    se marieront ils vraiment ou un coup de theatre par la suite ? LOL

     

     

    bon weekend sous les pluies, mais le soleil dans nos coeurs en attendant le beau temps

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    2
    Dimanche 3 Novembre 2019 à 12:51

    HI! HI! HI !

    Je te laisse deviner.

    Enfonce-toi dans le mystère qui va devenir encore plus profond... 

    Amitié, Ghis.           

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