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    — Vous êtes vraiment une peste pour me dire de telles choses ! Lorsque ma mère est décédée, vous n’aviez que deux ans de plus que moi ! C’est votre mère qui vous a mise au courant alors que l’on me l’a caché depuis toutes ces années et que c’est vous qui me l’apprenez en y mettant un malin plaisir ?! Vous êtes décidément mesquine, cruelle et pleine de méchanceté ! Pour cela, vous êtes le portrait de votre mère, sans aucun doute ! Êtes-vous satisfaite de me faire du mal ?

    Ludivine ne répondit pas, mais le sourire de satisfaction qu’elle affichait en disait long quant à l’effet produit sur Isabelle concernant sa révélation. Hors d’elle, la jeune comtesse gifla magistralement sa rivale qui ne s’attendait pas à une telle violence. Ne lui laissant pas le temps de réagir, Isabelle s’éloigna avec la rage au cœur, se répétant sans cesse à voix haute :

    — Noyée ? Ma mère s’est noyée ? C’est impossible ! Elle ne s’est pas noyée seule ! On l’y a aidé ! Cela ne peut en être autrement ! Adélie m'a souvent répété que mère était bien trop prévoyante et responsable pour faire de telles imprudences !

    De son côté, Ludivine, la joue en feu et blessé dans son orgueil, marmonna les dents serrées :

    — Tu va me payer cette gifle tôt ou tard ma petite… Tu ne perds rien pour attendre.

    Ce qu’Isabelle venait d’apprendre jeta en son âme une horreur tragiquement douloureuse. Elle se précipita dans la cour, entra comme une folle chez Adélaïde, et lui cria :

    — Pourquoi ne m’avez-vous pas dit que ma mère s’est noyée dans l’étang ?! Je comprends la raison pour laquelle vous me répétiez sans cesse de ne pas m’approcher des bords où se trouvent ces maudits nénuphars ! J’attends une explication !

    Adélaïde, interloquée par ce que la jeune fille venait de lui annoncer avec tant de violence dans la voix, eut bien du mal à retrouver son calme avant de pouvoir articuler un mot :

    — Heu... Comprenez-moi ma chère enfant ! Vous étiez bien trop jeune pour accepter ce malheur ! Qui… qui vous a... mise au courant de cette... cette tragédie que nous avons tous pris soins de vous cacher le plus longtemps possible ? Pour une fois, je ne pouvais donné tort à votre père qui voulait vous protéger et vous épargner le désarroi d’une toute petite fille qui ne pouvait comprendre cette tragédie. Vous expliquer que désormais, vous ne reverriez plus votre pauvre maman, était trop dur et j’avais ordre de vous cacher la vérité. Votre maman à eut accident, ma chérie ! C’est officiellement la cause de sa mort. Il fallait préserver votre jeune âme le plus longtemps possible de l'horrible choc ! L'accident s’est produit alors que vous n’aviez que six ans. Cela vous aurait certainement marqué à vie ? Je ne pouvais m'y résoudre et votre père m’avait interdit de vous dire ce qu’il s’était passé. Je pensais, pour une fois, la même chose. Mais... qu’est-ce... cette fleur dans vos cheveux ? !

    Cela me regarde Adélie !

    Vous avez bravé le sort pour savoir s’il était possible d'attraper une de ces fleurs, alors que le jardin de nénuphars n’est pas si près que cela de la berge ! Votre maman prenait la barque pour aller les cueillir en plein jour, prenant soin de s’habiller en conséquence. Elle ne s’y serait jamais risqué, la nuit tombée !

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  • Commentaires

    1
    Samedi 7 Septembre 2019 à 10:43

    Bonjour

    je poursuis tranquillement ce roman captivant,

    le mystère autour de cette mort de la châtelaine est encore bien épais eh eh eh

     

     

    bon weekend

      • Samedi 7 Septembre 2019 à 14:05

        Et oui cher Philippe.

        Le privilège d'un roman se doit d'être mystérieux afin de captiver le lecteur.

        Si je réussi, c'est que j'y met tous les ingrédients qu'il faut pour,

        Je l'espère faire un bon roman.

        Je ne suis qu'une écrivaine amateur qui a bien du mal à se faire éditer !

        Amicalement, Ghis.

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