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    C’est alors que, par la porte communicante de leur chambres il allait la rejoindre, grisé par l'envie qu'il avait d'elle. Cette porte n’était pas pour déplaire à la dArgenson qui aimait les rapprochements intimes avec cet homme en adoration devant elle. Dans leurs tendres moments d’intimité, elle savait se mettre en valeur devant lui, d’autant plus qu’elle adorait le voir à ses genoux, fou de désir lorsqu’il s’agissait de lui faire l’amour. La dArgenson était une femme qui aimait être désirée. Elle prenait un soin tout particulier à sa toilette pour les rendez-vous nocturnes avec son époux. Elle choisissait des tenues de nuit affriolante tout en étant très raffinées. La dentelle ajourée, dans des tons de blanc immaculé allant bien avec sa carnation de brune, laissait deviner ses formes en transparence, ce qui excitait le comte, comme beaucoup d’hommes envahit de pensées folles.

    Allongée sur son lit à baldaquin ou elle se prélassait, alanguie, avec toute la subjectivité de sa nudité offerte. Elle prenait des poses aguichantes, les yeux mi-clos, passant avec sensualité sa langue sur ses lèvres offertes, aguichant son mari qui ne pouvait résister à cet appel tout en gestes l’invitant à l’amour. Édith dArgenson aimait se laisser découvrir avec toute la finesse dont elle était capable en ces instants de plaisir. A l’intérieur d’elle-même, c’était tout autre chose ! Cétait une fleur vénéneuse, nourrissant en son cœur un poison violent et mortel qu’elle se gardait bien de dévoiler au comte qui trouvait sa femme belle de partout, et qui ne pouvait rester insensible à sa beauté extérieur. Après leurs ébats torrides, tous deux se reposaient un moment en s’abreuvant de mot d’amour tout en se donnant la béqué. La table était bien garnie en fruits de saison, de petits fours, sans oublier le champagne que Rudolph aimait laper sur le nombril de sa belle. Cela finissait de les émoustiller, les entraînant, de nouveaux, dans leurs jeux amoureux. Leurs rapprochements, dans ces moments-là, étaient ardents. Plus tard, épuisés et comblés, ils se laissaient glisser dans un sommeil réparateur, nus, juste recouverts d’un drap de satin. Lorsque l’aube pointait, Rudolph, reposé de leurs ébats amoureux de la nuit, il désirait encore sa femme et leurs jeux amoureux reprenaient pour se prolonger assez loin dans l’après-midi.

    Vers les 17 heure, le comte et la comtesse faisaient leur apparition, aimables, au mieux de leur forme, toilettés, habillés pour la circonstance, et à l’heure pour le thé : moment sacré chez les de Rubens. Par habitude, toute la domesticité était au courant de leurs folles nuits d’amour qui se répétaient, d’ailleurs, assez souvent.

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