• Le mystère de l'étang-aux-ormes. Page -34-

    Le mystère de l'étang-aux-ormes. Page -28- 

    Isabelle, les yeux embués de larmes, prit la main de sa grand-mère, et la baisa avant d’exprimer la phrase qui devait mettre un terme à leur entretient :

    — Adieu, Grand-mère

    La comtesse retira prestement sa main aristocratique des lèvres de sa petite-fille, fît un geste significatif qui accompagnait ce congé définitif ne souffrant aucun retour en arrière, et qui signifiait à Isabelle qu’elle ne dirait plus un mot, ce qui mettait fin à leur entretien.

    Malgré ce congé qui en disait long sur la dureté de caractère de son aïeule, Isabelle osa encore :

    — Je vous remercie pour votre confiance et vous assure de ma loyauté, grand-mère. N’ayez aucune crainte et reposez-vous tranquillement. Adieu.

    Les yeux toujours embués de larmes, la jeune fille refit la révérence et tourna les talons. Quand elle eut franchi le seuil de cette grande pièce à l’atmosphère glacial et irrespirable, cette grande et unique salle où sa grand-mère allait certainement finir ses jours. Isabelle toujours les larmes aux yeuxs’appliqua avec prudence, à déambuler, légère et méfiante jusqu’à sa propre chambre. Il fallait qu’elle arrive à ne pas se faire remarquer par Adélaïde. Elle ne craignait pas son amie de tous temps, mais la comtesse de Rubens lui avait bien précisé de ne confier à âme qui vive le secret des bijoux si longtemps cachés. Bien qu’Isabelle sache que la bonne Adélaïde n’aimait pas la d’Argenson, elle se devait de respecter la parole donnée à une mourante. Sa grand-mère ne tenait pas à ce qu’Adélaïde soit au courant de ce qu’il restait de cette fortune qu’elle avait, pendant des années, si farouchement réussi à la faire fructifier tout en la dissimulant à la convoitise des châtelains successifs ayant habité le château, mais elle abhorrait cette femme cupide qu’était la d’Argenson. Isabelle se préoccupait, en cet instant, que de respecter les consignes de l’aïeule, et de trouver une cachette digne du trésor qu’elle gardait entre ses mains. Il fallait qu’elle mette en sûreté le dépôt confié à ses soins. En repensant à Adélie, Isabelle connaissait l’aversion qu’elle avait envers cette d’Argenson et ne la portait, pas plus qu’elle, dans son cœur. Elle se serait bien associée à elle pour lui faire volontiers du tort ; mais la comtesse Aurélie de Rubens lui avait expressément fait promettre de ne révéler ce secret à personne. Elle entendait encore ses paroles :

    — Promets-moi de ne révéler ce secret à aucune des personnes vivant dans ce château !

    Isabelle tenait à respecter sa mission jusqu’au bout sans déroger à sa promesse. Par bonheur, Adélaïde cousait et ne perçu pas la venue de sa protégée. L'adolescente put ainsi regagner sa chambre sans encombre, dégager la cachette, et y enfermer le précieux contenu du sac qui ne payait pas de mine, mais qui en disait long sur le trésor qui lui avait été confié. Après quoi, elle se mît à rire intérieurement en imaginant la déconvenue de sa belle-mère lorsqu’elle chercherait en vain les bijoux, ce qui lui procura une joie immense, se prenant à rire sous cape elle aussi, pendant que sa marâtre chercherait les fameux joyaux.

     

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  • Commentaires

    1
    Vendredi 19 Juillet 2019 à 10:07

    Bonjour

    mon petit tour de la semaine pour lire la suite de ton roman passionnant

     

    la D'Argenson est vraiment un personnage de mechante digne des plus grands films,

    digne des plus grandes series tv,

    mais sans mechant il n'y aurait pas d'histoires

     

     

    bon weekend

    et attention a toi, la canicule revient

    tous aux abris frais et ombragés

      • Lundi 22 Juillet 2019 à 11:01

        Bonjour mon ami Philippe

        Je fais très attention car je craint beaucoup la chaleur.

        Je te remercie pour ton fidèle passage, et à mon tour,

        je te dis prudence à cause de cette canicule qui ne veut pas nous lâcher.

        Amitié, Ghis.

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