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    Le mystère de l'étang-aux-ormes. Page -34- 

    Isabelle y découvrait souvent de nouvelles cachettes. Pour elle, il y avait une partie du domaine qu’elle affectionnait entre toutes les autres, et pour qui elle avait une prédilection. Cette partie préférée de la jeune adolescente était entourée d’arbres centenaires que la cognée des bûcherons avait épargné pour une raison qui lui était inconnue, mais qui, un jour, lui serait révélée dans des conditions qu'elle était loin d'imaginer. Ce même emplacement comprenait également sa pièce d’eau, aux berges couvertes d’herbes vertes et grasses. L’endroit avait été surnommé l’étang-aux-ormes, la cause en étant justement ces magnifiques grands arbres centenaires. Par endroits, les longues lianes retombantes des grands saules pleureurs, baignaient le bout de leurs ramures dans l'onde. Ils avoisinaient les ormes centenaires qui, en arrière-plan, formaient un rideau protecteur tel un écrin enchâssant cette étendu d'eau qui prêtait à ce lieu une atmosphère romantique, mais très mystérieuse. Les ombres des arbres se reflétaient dans l’eau lumineuse et semblaient vouloir se mirer dedans. C’était une eau changeante par moment, obscure en son milieu où couleur de jade, vers les abords. De légers roseaux murmurant sous la brise, donnaient à ce lieu encore plus de mystère depuis que l’on avait retrouvé Daphné de Rubens noyée dans ces eaux où s’entremêlaient les longues racines sous-marines de ces fleurs aquatiques que sont les nénuphars.

    Isabelle n’y venait jamais la nuit tombée, sa marraine considérant ce coin du parc trop dangereux pour sa protégée encore très jeune et bien aventureuse pour son âge. Si ce lieu avait été fréquenté, comme au temps de l’abondance, à présent, il était triste et abandonné. Très souvent on y aurait, paraît-il, remarqué de majestueux cygnes blancs, qui aimaient se prélasser paisiblement sur l’onde reflétant leur corps les nuit de pleine lune. Ces oiseaux blanc semblaient se dédoubler dans l’eau calme de cet étang, et donnaient une apparence irréelle à l’ensemble qui formait un tableau fascinant dont seule la nature était témoin. Ce lieu tristement célèbre depuis le drame où la comtesse Daphné avait vécu une triste finse trouvait dédaigné des châtelains. Seule la jeune Isabelle y venait. Certains jours, et principalement les nuits où la lune éclairait pleinement l’étang, il arrivait que la comtesse défunte, apparaisse. La jeune Daphné n’avait pas dû apprécier que son cher amour la trompe et lui donne une remplaçante aussi rapidement. La légende courrait que c’était pour cette raison qu’elle revenait d’entre les morts afin de se venger de celle qui avait pris sa place dans le cœur de son bien aimé, rappelant ainsi sa faute et les circonstances plus que bizarres concernant sa disparition dont elle seule savait, en partie,  la vérité sur ce qui lui était réellement arrivé.

    Chaque personne ayant été témoin de cette funeste nuit ne pouvait s'empêcher de toujours se poser la même question. Pour quelle raison la comtesse, la nuit de sa disparition, se promenait-elle seule sans son mari ? Si le comte Rudolph avait été auprès de sa jeune épouse le soir du drame, il est certain que l’accident ne se serait jamais produit. Ça jasait de tous côtés, et l’histoire des apparitions étaient préoccupante au point que la domesticité ne parlait que de ces phénomènes. Le comte se sentant plus que responsable du tragique et mystérieux accident de son épouse, en était affecté. Quant à la nouvelle comtesse, elle ne laissait pas voir son inquiétude, mais elle n’en menait pas large. Méprisante, elle ne voulait rien entendre concernant ces événements qui, d’après elle, n'était que pure invention racontée par ces rustres de bûcherons afin de lui faire du tord, car elle sentait bien qu'elle n'était pas en odeur de sainteté aupré des gens du village. Pourtant, elle ne pouvait empêcher les rumeurs, et cela commençait à faire du monde pouvant témoigner de cette présence fantomatique. Le mystère devenait de plus en plus intriguant...

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  • Commentaires

    1
    Samedi 10 Août 2019 à 09:42

    petit commentaire sur la page décalée

    avant de reprendre la semaine prochaine

    le cours de la lecture dans les bonnes pages LOL

    2
    Lundi 20 Juillet 2020 à 10:25

     

    Tu sais, comme je te l'ai expliqué, je ne suis pas trop douée

    pour bien configurer un roman de mon de mon traitement de texte

    sur le blog. Il m'arrive souvent de me tromper sur la pagination

    parce que sur mon traitement de texte, les pages ne se terminent pas toujours au même

    endroit que sur ce blog.

    J'ai encore remarqué des erreurs que j'ai rectifié

     et j'en trouve encore...

    Je croie que tu en ais à la page 91.

    Amicalement, Ghis.

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