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     Le mystère de l'étang-aux-ormes. Page -7-

    La jeune comtesse se plaisait à admirer les collines, les montagnes et les vallons offrant un magnifique paysage à son regard émerveillé, et cela lui ravissait l'âme. La jeune fille connaissait par cœur le rythme des saisons, et quand arrivait l'hiver, ce qu'elle craignait le plus, c'était le froid et l'humidité qui régnait dans la vieille tour ou elle habitait avec sa marraine qui faisait office de préceptrice.

    L’adolescente appréhendait tout les ans, ces hivers qui, dans la vieille tour ou sa marraine Adélaïde et elle-même, souffraient du froid et de l’humidité malgré les grandes cheminée qui chauffaient sans interruption dans chaque pièces à vivre. Les commodités nécessaires à une vie descente étaient inexistantes. La toilette journalière se faisait sobrement dans une cuvette en porcelaine dans laquelle se trouvait un pot à eau. Pour les besoins naturels, des chaises d’aisance étaient prévues dans ce qui servait d’appartement, à la disposition des habitants de la vieille tour. La vie était rude au début du vingtième siècle ! La nature endormies n’aidait pas à se réchauffer. Les êtres humains se calfeutraient chez eux, bien au chaud en attendant le redoux.

    Quand arrivait le printemps, la jeune fille aimait beaucoup voir les jours s'allonger au fur et à mesure que la nouvelle saison s'installait. Perchée sur le plat rocheux de la falaise, le vieux château de Monteuroux s'accrochait à ses fondations bien ancrées dans le sol, tout en exposant ses ruines au centre d’un paysage très arboré. Il s’élevait fièrement, refusant de céder au bourrasques de vent qui ne le ménageaient pas lors des tempêtes hivernales. Château-vieux, comme on l'avait surnommé par rapport à château-neuf, se tenait debout par endroits, fier d'être, dans ses pierres, le témoin de pratiquement trois cent ans d'existence, se cramponnant à ses souvenirs, si tant est que les objets aient une âme, ce que je veux croire...

    La seule personne qui aimait ses ruines, sans soucis du danger, ni du vertige qu’elle ne craignait pas, Isabelle était assise à même le sol. Ses jambes fines pendaient le long de la falaise et ses pieds minces chaussés de ballerines usagées battaient la roche. Sur l'appui à demi effondré de la demi baie en arc de cercle donnant directement sur l'à-pic du bloc rocheux, Isabelle se penchait en avant, son attention retenue par une silhouette à cheval qu’elle connaissait bien.

    Qui l'eût vue dans cette fâcheuse position, en aurait tremblé d'effroi. Pas la jeune comtesse, qui se penchait un peu plus, pour mieux voir le cavalier chevauchant en contre-bas sur le chemin longeant la parois abrupte. Les événements susceptibles de se passer au dessus de sa tête, ne regardait pas ce jeune cavalier trop occupé à chevaucher tranquillement, apparemment satisfait de sa promenade. A un certain moment, il arriva au tournant du chemin caillouteux qui menait à Château-neuf. C'est à cet instant que la jeune adolescente perdit de vue le jeune cavalier.

    Château-vieux, plus que trois fois centenaire, avait été jumelé avec un autre beaucoup plus récent qui, par rapport à lui, était en très bon état. L'histoire de ces deux monuments Français, jumelés depuis longtemps, aurait mérités d'être classés comme monuments historiques.

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