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Le mystère de l'étang-aux-ormes. Page -226-
Épilogue
Tous deux éprouvèrent le besoin de s'asseoir au pied d’un ormes d'un âge canonique qui bordait la pièce d’eau, et qui laissait voir un ciel étoilé, Isabelle soupira d'aise en regardant le spectacle qu’offrait cette nuit tranquille. Lorsque William prit la main de Isabelle dans la sienne, elle tressaillit. Elle n’était pas encore habituée à tant de tendresse. William la serra contre lui en lui murmurant à l’oreille :
— Je t’aime mon amour ! N’ai plus de crainte.
L’esprit apaisé, Isabelle contempla l'étang-aux-ormes, témoin de tant de drames. William prit doucement son visage entre ses mains caressantes et plongea son regard dans le sien. Il la regardaient avec tellement d’amour dans les yeux, tellement de sérénité, qu’elle ne voulaient penser qu’à l’avenir qui se profilait devant eux. Le cœur battant la chamade, elle se blottie contre lui savourant la chaleur et la protection de ses bras. L'âme en paix, elle se laissa enlacer, heureuse. William était au comble du bonheur. Il leva les yeux le cœur en paix et soupira d'aise. Soudain, dans le magnifique ciel étoilé propice à la contemplation, il aperçu une étoile filante. Il la désigna du doigt à sa bien-aimée qui eut juste le temps de l’apercevoir.
— Oh ! Fit Isabelle. Que cette étoile filante emporte avec elle ce vœux que je fais en cet instant.
— Quel est-il mon amour ? Demanda William.
— Chut ! On ne doit pas dire ce que l’on souhaite sous peine que notre vœux ne se réalise pas. Mais puisque l’on ne se cache plus rien, je peux te révéler mon souhait. J'ai demande au ciel de ne plus jamais connaître le malheur sans toi à mes côtés, cher William.
— Nous ne serons jamais plus séparés, mon aimée. Nous serons liés à jamais pour le meilleur et pour le pire, ma chérie. Je t’aime tant !
Devant eux, sur la pièce d’eau, reposaient nos deux beaux signes blanc endormit tête sous l’aile sous la clarté de l'astre lunaire. Leur silhouette se réfléchissait dans l'eau calme, formant ainsi une vision lactée qui se reflétaient entre les deux océans du ciel et de la terre. Isabelle se blottit plus amoureusement au creux des bras de William qui prit de nouveau ses lèvres en un tendre baiser. Isabelle frissonna de bien être. Une légère brise se leva, passa sur les roseaux qui frémirent sur son passage. La brise rida l’eau tranquille, apportant avec elle le voile de tulle que la mère de Isabelle portait sur ses épaules lors de sa disparition. La mère de Isabelle, par l’intermédiaire de son voile, tenait à prouver à William la véracité des propos de sa fille. En lui-même, ce tissu lui apportait toutes les réponses et les preuves dont il ne pouvait plus douter. Quand Isabelle, en cet instant, comprit que sa mère était bien présente à leur côté et l'avait été tout le temps nécessaire pour les aider à découvrir les coupables de son assassinat, elle fut comblée. Elle avait été, à n’en pas douter, présente jusqu’au bout. Celles-ci avaient reçu leur punition à la mesure de leur méfait. Dieu avait décidé de punir à la hauteur de leur perversité. Le voile se posa délicatement sur les genoux de William qui se devait de croire en sa bien aimée puisque elle ne savait mentir. Certaines personnes du village ayant aperçu le fantôme de la comtesse Daphné, Berthe ayant elle aussi confirmé dans ses aveux les apparitions : il n'y avait plus de doute possible. Dans son innocence, Isabelle sorti alors de son corsage le bout de tulle parme déchiré, heureuse de montrer à son bien aimé que dans sa totalité, le châle, se reconstituait parfaitement devant ses yeux surprit.
Le mystère de l’étang-aux-Ormes venait d’être enfin résolu, annulant ainsi tous doutes pouvant encore lui faire poser question. En cette nuit ou la douceur de l’air distillait dans leurs jeunes cœurs amoureux une tranquillité bien méritée devant leur amour enfin exprimé sans plus aucune crainte, le bel automne en cette merveilleuse nuit, veillait à ce bonheur qui devait se perpétuer dans le temps malgré les aléas qui ne manqueraient pas de se dresser dans Leurs existences. Près d’eux, une grenouille coassa et d’autres lui répondirent. L’étrange concert anima la solitude de ces lieux qui ne devait plus jamais connaître les drames de plusieurs vies fauchées en pleine jeunesse.
FIN
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Tags : Fiction, Historique, Suspense, Mystère, Evènement, Surnaturels, Genre, Sentimental, Roman, fantasy, Intrigues, meurtre, dissimulé, en, accident
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Commentaires
Bonjour bon lundi après un superbe week-end
J'apprécie le moment
Où je tape sur mon clavier
Ce message d'amitié qui t'est destiné
Pour te souhaiter une douce journée
Gros bisous de kikinette-
Lundi 3 Juin 2019 à 13:58
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Bonjour,
et voila la fin de ton roman,merci de l'avoir mis ici en blog
pour la joie de lecture de ces aventures passionnantes
plus rien a lire de toi,
j'ai été voir sur tes differents blogs
rien SNIFF SNIFF
signale moi des qu'il y aura quelque chose sur tes blogs
que je vienne te commente run peu
Voici ce vendredi qui vient
Mes chers amis
Et je vous souhaite ici
Un weekend agreable et serein
Joie de printemps
Joie du moment
Pluies et soleil nous parviennent
En quelques jours de la semaine
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Hello Ghislaine
Ah le poids de la trahison et les plaisir coupables.
La recette de toutes les situations dramatiques.
Gros bisous
Jo
C'est sûr ! L'amour et l'argent : que de conflits dans les familles
qui on de l'argent ou des terres.
Gros bisous et passes un très bon week-end !
Ton ami Ghis.