• Le mystère de l'étang-aux-ormes. Page -191-

    Le mystère de l'étang-aux-ormes. Page -34-

    William ne put se retenir de lui aboyer au visage :

    Mais vous êtes une véritable sorcière ! Ce n’ai pas parce que le neveux du jardinier n'a pas pu voir comment l'accident s'est produit, que vous devez en déduire que ma cousine est coupable de ce que vous l'accusez ! Vous avez l’air de considérer cet accident comme un homicide volontaire ! Quand le neveux du jardinier est arrivé sur la berge de l'étang, Isabelle ramenait le corps sans vie de Ludivine. Elle lui a crié de la ranimée et l'emporter au plus vite chez son père, qu'elle retournait chercher Thierry qui avait, lui aussi, disparu ! Tout cela ne me laisse aucun doute sur l'honnêteté de ma cousine qu'avec votre perfidie, vous soupçonnez à tord !

    Je ne puis vous laisser la défendre !

    Le sarcasme vibrait dans la voix de la d’Argenson.

    Oui, je la défend ! Pour sauver votre fille et mon fils, elle à faillit perdre sa propre vie ! Ce qui est affreux, c’est que vous osiez porter une telle accusation contre Isabelle !

    Ma pauvre chérie n’ignorait pas non plus vos sentiments à l’égard de votre cousine. Ma fille qui vous aimait a souffert en silence.

    Laissez-moi en douter ! Si elle s’était conduite telle une femme aimante, elle n’aurait pas systématiquement négligé son devoir envers moi et déserter Aigue-blanche pour aller vivre à Paris, près de vous avec notre fils et le propre père de ma cousine ! Ce mariage n’était qu’une mascarade et vous le savez très bien ! Ce qui est arrivé est de votre faute ! Vous êtes une mauvaise femme ! Votre exemple à corrompu votre fille et votre petit fils. Vous êtes la seule responsable de ce drame !

    Comment osez-vous !

    Taisez-vous, madame ! Je ne vous laisserais pas distiller aux alentours un soupçon de plus sur Isabelle !

    Néanmoins, ma fille n’aurait jamais fait un geste pour nuire à Isabelle. Mais celle-ci n’a pas eu de scrupule ! Elle a supprimé l’obstacle qui la séparait de vous et du même coup, mon petit fils, seul héritier mâle des de Rubens ! Dit-elle dans un sanglot.

    Une main dure saisit le bras de la d’Argenson et le serra si fortement qu’elle eut un cri de douleur. William, la mâchoire crispée, les yeux brûlants de fureur, penchait vers elle son visage blême de colère.

    Croyez-vous que votre fille m’ait rendu heureux en vous accompagnant dans vos déplacements, échappant ainsi à une vie conjugale à la campagne qui ne lui plaisait guère ! Elle s’arrangeait pour être auprès de moi, le moins possible ! Croyez-vous que cette parodie de mariage me comblait ? ! En quoi fut-elle une bonne épouse ? ! Elle à voulu cette vie, et vous l'y avez aidé ! Vous êtes une misérable ! C’est vous qui avez fais son malheur ! Vous avez un fond luciférien et vous avez très bien réussi dans vos manœuvres diaboliques afin de nous convaincre qu’Isabelle était une enfant rebelle, insignifiante, irrespectueuse, ne valant pas la peine d'être aimée ! Une sauvageonne sans aucune manières et irrécupérable, d'après-vous ! Vous êtes une misérable ! Vous avez toujours détesté votre belle-fille, vous l’avez calomniée perfidement comme vous savez si bien le faire, poussant ma mère à faire de même, nous manipulant pour que l’on se rallie à votre point de vue ! Maintenant, vous l’accusez d’être une meurtrière ! Mais vous êtes une vipère ! Vous n’avez aucune conscience ! Vous êtes la méchanceté personnifiée ! La mesure est vraiment comble, cette fois ! Allez-vous-en ! Je ne vous permets pas de calomnier ma cousine ! Allez plutôt pleurer votre fille et votre petit fils qui sont, tous deux, à votre exacte ressemblance !

    Edith se dégagea, en toisant son gendre avec une froide insolence. Et William de lui lancer :

    Votre simulacre de pleurs sans larme ne m’émeut nullement ! Sortez, vous dis-je !

    En croisant brusquement les bras sur sa poitrine, William considérait sa belle-mère avec dédain, ne pouvant s’empêcher de lui jeter au visage une menace lourde de conséquence :

    Vous allez payer très cher votre méchanceté, ma chère, et ce n’est pas finit ! Je n’ai jamais aimé être votre gendre, pas plus que je n’ai aimé votre fille qui était la réplique de vous-même ! Je ne sais pas ce que vous pourriez encore inventer sur Isabelle alors que vous n'avez aucune preuve ! Mais je vous ai à l’œil ! Prenez garde que toutes vos accusations ne se retournent contre vous !

    Blessée dans son orgueil, la d’Argenson répliqua :

    Que vous me croyez… ou non, je n'en garde pas moins mon opinion, et je vous dis ceci, William ! Ne comptez pas épouser Isabelle ! Jamais ! Car je ne laisserais pas faire un pareil mariage qui serait une injure à ma Ludivine.

    Je me demande bien comment vous allez vous y prendre pour empêcher cette union qui se fera de toutes façons, un jour ou l’autre ! Ne vous en prenez plus à la vraie comtesse de Rubens, si non, vous en subirez les représailles ! Vous n'êtes qu'une imposture !

    Là-dessus, Edith, beaucoup plus atteinte dans son égocentrisme qu’elle ne voulait le laisser paraître, passa devant son gendre avec cet air hautain qu’il lui connaissait bien, et entra dans la chambre mortuaire.

    C'est cela ! Allez pleurer votre fille et votre petit fils ! Par votre ignominie vous les avez mené à la mort ! Il ne faut vous en prendre qu'à vous-même !

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  • Commentaires

    1
    Jo
    Lundi 6 Mai 2019 à 18:42

    Hello Ghislaine

    Nous voici en plein milieu du bruit et de la fureur.

    C'est bien exprimé,.

    Gros bisous

    Jo

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    2
    Vendredi 9 Septembre 2022 à 09:20

    Bonjour,


    la saga familiale continue

    avec le drame et les mots si doux échangés, si gentils leurs mots LOL

     




    Voici venir le temps
    Des rires et des chants
    C'est mon passage du vendredi
    Je vous souhaite un bon weekend, les amis

    Des pluies et des orages viennent
    Nous avons enfin du temps moins chaud
    De bonnes journées s'offrent et tiennent
    On profite de cet automne encore bien beau

    Et un petit mot sur l'évènement hier arrivé
    La disparition de la reine Elisabeth II
    Qui a quitté notre terre pour les cieux
    Paix à son ame, qu'elle repose en paix




      • Mercredi 12 Octobre 2022 à 14:32

        Je suis heureuse que leurs mots et la description de leur amour te plaise.

        Bisous, Ghis.

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