• Le mystère de l'étang-aux-ormes. Page -184-

    Le mystère de l'étang-aux-ormes. Page -34-

    Ludivine se fit un plaisir de commencer ses insinuations, tout en s’exprimant, avec son air doucereux, habituel, qui horripilait Isabelle :

    Vous allez faire bien des envieuses, ma chère, car c’est un homme très recherché ! Quelle charmante existence vous mènerez près de lui, à Paris, dans les principales villes d’Europe et d’Amérique ! Cela va vous changer de Monteuroux ! Vraiment, si je n’aimais pas autant William, malgré nos petits... différents, je serais presque jalouse de vous.

    Mais vous l’êtes, Ludivine... jalouse ! Ne put s’empêcher de rétorquer Isabelle. Et si vous aimiez votre mari autant que vous le prétendez, vous ne le laisseriez pas seul pratiquement toute l’année ! Vous resteriez auprès de lui, comme toute femme amoureuse qui se respecte, ce qui, normalement, devrait être votre place !

    Comme réponse, Ludivine eut de nouveau ce rire doux et moqueur qui exaspérait tellement Isabelle. Elle se sentait à bout de nerf sous le ton de badinage emplit de poison que ce joli démon aux yeux célestes distillait. Le savait-elle qu’elle atteignait Isabelle dans les plus secrètes profondeurs de son cœur brisés par les obstacles que la vie mettait sur son chemin ? La diablesse reprit son bavardage qui était loin d’être anodin, faisant mine de ne pas remarquer l’énervement qu’elle provoquait chez sa rivale.

    J’aurais aimé peindre, mais les courts qu’il fallait suivre me fatiguaient.

    C’est fort dommage ! Répondit isabelle sur le même ton. Dites plutôt, que vous n’aviez pas le courage de les suivre. Il n’y a rien de fatiguant dans la peinture artistique lorsque l’on est passionnée par cet art. Il faut juste avoir quelques dons pour pouvoir exprimer ce que l’on ressent, être assidue aux cours, ce qui n'est pâs votre cas ! Répondit nettement Isabelle.

    La jeune comtesse savait que Ludivine avait l’habitude de se cacher derrière sa santé soi-disant délicate pour excuser sa paresse. Pour cette raison, elle n’avait pas envie de la ménager même pour être d’une compagnie agréable. A ce moment, le petit Thierry s’écria :

    Je veux faire une promenade dans le bateau, maman !

    Pas aujourd’hui, mon chéri. Nous demanderons à grand-père de venir avec nous un de ces jours.

    Non, je veux maintenant !

    C’est impossible, je ne sais pas me servir des rames.

    Mais elle sait, elle !

    Thierry tendait son petit doigt vers Isabelle.

    Ah ! C’est vrai ! Chère Isabelle, Juliette m’a dit que vous canotiez très bien et cest tout à votre avantage ! Voulez-vous bien faire ce petit plaisir à mon petit Thierry ?

    La suavité de cette voix, donnait à Isabelle l’envie de fuir pour ne plus l’entendre, ni la voir. 

    La suavité de cette voix, donnait à Isabelle l’envie de fuir pour ne plus l’entendre, ni la voir. Elle prit un ton très désagréable pour refuser le service demandé :

    184

    sceau copyright  

     

    « Le mystère de l'étang-aux-ormes. Page -183-Le mystère de l'étang-aux-ormes. Page -185- »

    Tags Tags : , , , , , , , , , , , , , ,
  • Commentaires

    1
    Vendredi 22 Juillet 2022 à 09:02



    Salut,

    Mon tour de ce vendredi

    pour suivre les aventures de cette famille

     





    Vendredi, le jour est arrivé
    Ou je vais voir les blogs amis
    Et le bon weekend je vais souhaiter
    A vous tous en ce tour amical ici

    Chaleurs sur nos regions en ce moment
    Je suis bien mieux avec mes balades en foret
    Le centre ville est beaucoup trop chaud à marcher
    Moins de canicule reste sous les arbres charmants

      • Vendredi 22 Juillet 2022 à 11:51

        Merci pour ta gentille visite.

        Profites bien des arbres qui nous donnent gracieusement la klorophile et la fraîcheur.

        Amitié, Ghis.

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :