• Le mystère de l'étang-aux-ormes. Page -134-

    Le mystère de l'étang-aux-ormes. Page -34-

    Que cela fait du bien de rire ! Fît Juliette. Et puis vous êtes si belle Isabelle ! Vos yeux, vos beaux yeux changeants ma chérie ! Ils savent dire tant de choses... tant de choses !

    Et bien ! Cela devrait me dispenser de parler ! Dit plaisamment Isabelle avec un sourire malicieux.

    Elle vînt s’asseoir près de Juliette en face de la porte fenêtre ouverte qui donnait sur la pièce d'eau. A cette heure de l'après-midi, le soleil incendiait les collines, les basses montagnes et encore le sommet des arbres, mais il n’atteignait plus qu’une infime partie de l'étang-aux-ormes. La chaleur arrivait quand même par vagues successives dans le pavillon. Juliette s’éventait avec le petit chapeau de paille blanche qu’elle venait de retirer. Un peu lasse de l’effort accompli tout à l’heure sur l’eau, Isabelle fermait à demi les yeux. Elle se sentait calme, détendue, presque heureuse en cette fin d'après-midi. Le mois de juin avait été généreux en soleil. La chaleur était supportable, permettant ainsi aux deux jeunes amies, de faire de longues promenades dans les bois et chemins fleurit, leurs permettant de faire de très beaux bouquets de fleurs sauvages afin de faire plaisir, pour Juliette, à sa mère, et pour Isabelle, c'était le plaisir d'égayer son appartements en même temps que celui de sa marraine

    Nous étions déjà le vingt cinq Juillet, et août leurs promettaient, de nouveau, un temps propice aux promenades avec William et Arnaud dont Juliette tenait à faire connaissance s'il ne tardait pas trop à se faire désirer. Ce premiers mois de juin était passés avec une singulière rapidité. Isabelle avait beaucoup travaillé. Elle avait eu, presque chaque jour, des rapports avec tous les habitants du  manoir. Aigue-blanche respirait la sérénité et la joie de vivre. Isabelle se plaisait en la compagnie de Juliette et André, lorsque William n'était pas là. La jolie Juliette était devenue, peu à peu, une grande amie, mais une amie discrète, affectueuse, et très attentive aux changements d’expression de la jeune fille. Elle se confiait volontiers, mais ne cherchait pas à pénétrer par effraction dans l’âme encore un peu close d’Isabelle. Marie-Catherine de Rubens avait, elle aussi, beaucoup changé pendant les longues années d'absence de la jeune comtesse. Son comportement envers elle, également. Elle l'a recevait toujours avec gentillesse et se montrait bienveillante envers elle. André l’accueillait avec une franche gaieté.

    Quant à William... eh bien, William... Nul ne savait ce qu'il pensait. Cependant, Isabelle et lui s’entendaient très bien. Leurs opinions se rencontraient souvent. Tous deux de caractère indépendant, de nature réservé, difficilement pénétrable, surtout chez lui, semblaient se comprendre sans avoir à se parler. Jamais il n’y avait eu entre eux de retour vers ce passé où le jeune comte, du temps de ses fiançailles avec Ludivine, réprouvait avec tant de dédain la conduite de sa jeune cousine frondeuse et révoltée. En fait, ni lui, ni elle, n’avait prononcé le prénom de Ludivine en aucune de leur rencontre. Cependant, le couple n’étaient pas séparés légalement. Isabelle montait souvent à cheval avec lui. Elle aimait aussi le rencontrer à Aigue-blanche au cours des heures qu’elle passait près de Juliette et son frère. L'occasion avait été trop belle aussi pour faire visiter à nouveau le domaine de Monteuroux dans son entier à André qui en mourrait d'envie depuis longtemps. Château-neuf collé à château-vieux, était également un lieu de rencontre lorsque William accompagnait ou venait chercher sa sœur.

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  • Commentaires

    1
    Vendredi 23 Avril 2021 à 08:59



    Salut

    lecture de ce jour

    pour dévorer de ce roman

    une page, un moment

    qui m'avance doucement avec amour

     

     



    C'est le jour de mon passage du vendredi
    Pour aller sur les blogs amis
    Un bon weekend a tous souhaiter
    Et voila que le soleil vient nous réchauffer

    On va avoir une fin de semaine de chaleur
    On va avoir un temps de printemps a se permettre
    Ces jours ci des balades en nos 10 kilomètres
    Avant ce mois de mai ouvert au bonheur

    2
    Vendredi 23 Avril 2021 à 14:34

    cher Philippe,

    Il faut espérer du beau temps  pour raviver notre joie de vivre !

    Nous, nous ne sortons pas : juste au jardin :

    J-M est toujours faible sur sa seule jambe...

    Il faut du temps ! Je m'occupe le mieux possible de lui.

    Amitié, mon cher Philippe. 

    Ghis.

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