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Le mystère de l'étang-aux-ormes. Page -104-
Elle est mesquine, fausse, coquette et très intéressée pour le peu que j’ai pu en juger. Je ne la connais pas bien, mais je ne vois pas mon frère heureux avec cette personne… Autrement dit, il n’y a que vous la comtesse de Rubens et son mari, qui pensez que ce mariage est juste ?
— Je t’interdis de revenir sur ce que j’ai décidé ! Le mariage de ton frère se fera parce qu’il le faut !
— Alors, vous avez tout dis, mère… peu importe le bonheur de William qui, j’en suis sûr, ne touchera pas à la dote de cette jeune fille. Réfléchissez maman. Croyez-vous que mon frère l’aime ? Je ne le croie pas.
Ce soir-là, lorsque qu’Isabelle, eut souhaité le bonsoir à Adélaïde et qu’elle fut dans sa chambre, elle demeura un long moment devant le portrait de sa mère. Un pastelliste l’avait représentée en blanche toilette de soirée, avec, accrochée à son corsage et dans ses longs cheveux blonds relevés en un chignon bouclé laissant échapper quelques mèches, une fleur de nénuphar. Il avait su rendre la finesse de ses traits et la délicatesse de son teint agréablement assortit à la rêveuse douceur de ses yeux bruns.
Son doux regard semblait suivre Isabelle chaque fois qu’elle se déplaçait dans la pièce, ce qui lui faisait dire :
— Oh ! Mère, vous avez cet air triste parce que je vais vous quitter pour un temps ? ! Vous me manquez déjà tant, maman ! Je vais partir de Monteuroux pour un très long séjour. Une pension m'attend chez votre frère. Je ne suis pas en odeur de sainteté auprès de la nouvelle femme de père et de sa fille, pas plus que de son côté. Je dérange dans la façon de me comporter que je juge tout à fait pertinente, ayant percé à jour le machiavélisme de ma marâtre. Vu ce que j’ai découvert concernant ses manigances afin de m’évincer du cœur de père. Je dois vous avouer que je n’approuve pas son remariage avec la d’Argenson, et que je ne supporte pas plus sa fille. J’ai eu largement le temps, depuis toutes ces années passées seule aupré d’Adélie, de me faire ma propre opinion sur elles deux. Pour accéder aux moindres désir de Mme d’Argenson qui ne m’aime pas, et je le lui rend bien, père a décidé que je devais partir de Monteuroux finir mes étude en Angleterre chez votre frère. J’ai beaucoup de peine de vous quitter maman.
Isabelle avait les larmes au yeux en pensant que dans quelques jours, elle connaîtrait le reste de sa famille. Le frère aîné de Daphné, Sir de Montégu-Meldwin, homme froid d’apparence, mais juste et bon d’après Adélaïde, et ses cousins germains qu'elle ne connaissait pas, devraient devenir ses nouveaux compagnons d’études, d’éducation et de jeux, si tant est qu’ils arrivent à s’entendre. Dans quelques jours, elle serait à Verte-court, le domaine où Daphné avait passé une grande partie de son enfance et sa jeunesse.
Par Adélaïde qui connaissait déjà très bien son oncle, peut-être y retrouverait-elle mieux le souvenir de sa douce et tendre mère ? Un désir subit lui fit décrocher le portrait de Daphné qu'elle décida de cacher dans sa valise. Elle ne pouvait rester six ans sans l'avoir aupré d'elle.
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Tags : Fiction, Historique, Suspense, Mystère, Evènement, Surnaturels, Genre, Sentimental, Roman, fantasy, Intrigues, meurtre, dissimulé, en, accident;
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Commentaires
Bonjour
je continue la lecture du vendredi, jour ou je fais mon tour des amis de blog
et le jour ou je peux un peu plus m'attarder sur les articles
saga qui continue bien
j'espere qu'elle sera heureuse la bas ou elle s'en va,
enfin on ne sait jamais
dans les romans il y a des retournements de situation, du suspens LOL
content que tout va mieux pour ton époux, et qu'il se repose, se soigne et vit mieux
mes voeux que tout ira bien pour vous deux et la famille
bon weekend
il pleut beaucoup en Alsace Lorraine
mais pas de gros degats comme le Sud de la France
Bonsoir à toi Philippe,
Alors, tu habite l'Alsace ?
J'en suis heureuse car je connais bien la ville
pour y avoir été plusieurs fois lorsque j'étais toute jeune : 17 ans.
Mon plus long séjour à été de huit jours.
J'ai beaucoup aimé !
Chez nous, dans le Var, il a beaucoup plu, mais pour le moment, c'est finit.
Pour la suite de l'histoire, tu ne seras pas déçu.
Je te souhaite un très bon dimanche même s'il pleut.
Pour J-M, le pieds qu'il n'a plus le fait encore horriblement souffrir,
ce qui est normal vu l'intervention qu'il a subit sous périe durale.
Je ne sais pas comment il a eu le courage de tout regarder, tout entendre.
Il ne voulais pas être anesthésier en entier : Il craignait de ne pas se réveiller.
Cela fait quand même la quatrième opération qu'il subit.
En premier, la prothèse de hanche, ensuite les artères qui irriguaient mal sa jambe,
Après l'ablation de doigts de pieds,
et il y a trois jours, ce fut le pieds qu'on lui a coupé pour éviter une infection.
J'ai faillit le perdre deux fois. Ca fait trois mois que je suis seule à la maison et c'est long !
Heureusement que j'ai mon chien pour me tenir compagnie !
J'ai bien faillit craquer !
Il n'est pas encore tiré d'affaire : il faut l'habituer à la prothèse,
et ensuite, il y a trois mois de rééducation.
Le Covid et ça, ça suffit !!!
Je m'en souviendrai de l'année 2020 !
Amitié, Ghis.
Hello
j'habite dans la ville de Nancy, en Meurthe Et Moselle